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29 mars 2010
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Lapo Elkann réinvente le Pi de Dinh Van

Publié le
29 mars 2010

Dinh Van a demandé au créateur Lapo Elkann de réinterpréter le bracelet Pi, l'un des best-sellers maison. Le petit-fils de Gianni Agnelli, qui a lancé sa marque de vêtements et d'accessoires sans logo, a imaginé d'associer la fibre de carbone au diamant noir ou blanc.


Manchette Pi Independent

Baptisée « Pi Independent », clin d'oeil au nom de sa société Italia Independent, cette mini-collection se compose de bracelets masculins et féminins, dont une manchette, et d'une édition très limitée de pendentifs (7 exemplaires seulement, le chiffre fétiche du jeune homme) à des prix compris entre 270 et 1.000 euros.

La directrice marketing de Dinh Van, Emeline Fonvielle, espère que l'association avec cette icône du style - « Vanity Fair » l'a inclus l'an dernier dans sa liste des hommes les mieux habillés -aidera la marque à s'implanter en Italie, de loin le premier marché européen pour les bijoux.

Depuis son rachat en 1998 par Eric Laporte et un groupe d'investisseurs, Dinh Van a étoffé sa distribution en France, avec 9 boutiques en propre plus une présence dans 90 magasins multimarques, ainsi qu'à l'export avec une cinquantaine de points de vente en Belgique, Portugal, Suisse, Moyen-Orient, Honk Kong et Japon. L'Italie et l'Allemagne constituent ses prochains objectifs.

Lancé en 2000, le bracelet Pi, ses déclinaisons et celles des autres bijoux créés par Jean Dinh Van (toujours présent dans la maison) comme les bracelets Menotte ou Lame de rasoir et la ligne Seventies, sortie en 2001, ont porté le chiffre d'affaires à quelque 16 millions d'euros. Mode et bijoux ne cessent de resserrer leurs liens : le joaillier italien Bulgari vient de faire appel au styliste Matthew Williamson, pour donner un élan nouveau à sa maroquinerie.

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