Le groupe Lafuma, restructuré, retrouve les bénéfices

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
5 mars 2018

Le groupe Lafuma, comprenant la marque éponyme, mais aussi Eider, Millet et Oxbow, a tiré l'an dernier les fruits des restructurations engagées, avec un retour aux bénéfices malgré un chiffre d'affaires en retrait. Sur l'année écoulée, le groupe basé à Annecy (Haute-Savoie) a vu son résultat opérationnel courant de bondir de 67,6 %, à 6,3 millions d'euros, grâce à la disparition de foyers de perte et a ainsi dégagé un bénéfice net de 5,4 millions d'euros, alors qu'il était en perte de 1,2 million d'euros en 2016, selon un communiqué publié lundi.

Ce résultat traduit toutefois une seconde moitié d'année plus difficile, car le groupe était déjà bénéficiaire de 4 millions d'euros après six mois d'activité.

Le groupe évoluant sur l'univers de l'outdoor, de la montagne et du surf, a en effet rencontré « des difficultés persistantes sur (ses) marchés cible ». Est venu s'y ajouter l'impact des restructurations engagées sous l'impulsion de l'actionnaire suisse Calida. Le chiffre d'affaires a ainsi reculé de 3,9 %, à 160,5 millions d'euros.

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Dans le détail, le pôle de marques rassemblant Lafuma (hors mobilier), Millet et Eider a contribué pour 95,7 millions d'euros de chiffre d'affaires, en recul de 6,4 %. Hors effets des restructurations et des changes, il aurait toutefois progressé de 0,8 %.

L'entité Lafuma Mobilier s'est une nouvelle fois distinguée comme la plus rentable du groupe, mais l'exercice a été moins bon que l'an passé. Le bénéfice s'est établi à 10,7 millions d'euros, une contribution en recul de 7,5 %, tandis que le chiffre d'affaires décline de 1,1 %, à 38 millions d'euros.

Enfin, Oxbow a renoué avec la croissance en 2017, affichant un chiffre d'affaires de 26,8 millions d'euros, en hausse de 6 %, tandis que la contribution au bénéfice du groupe progresse de 14,2 %, à 5,8 millions d'euros.

Pour l'année en cours, la maison mère Calida s'attend à une nouvelle « année de défis », en raison de la persistance de conditions économiques défavorables sur ses marchés.

Anaïs Lerévérend avec AFP