Noël peut être synonyme de contes fantastiques et de fêtes familiales pour certains. Il est « une fête où tout espoir est permis, où tout rêve à ses chances, où une apparition n’est jamais impossible », aux yeux encore émerveillés de Hubert de Givenchy devenu le façonnier d’une bûche de Noël le temps d’un hiver que l’on souhaite festif et convivial. C’est la maison Lenôtre qui a proposé ce défi gustatif au couturier qui prend la relève de Karl Lagerfeld.

Bûche Lenôtre par Hubert de Givenchy

Il choisit une robe aussi surprenante que racée pour sa création pâtissière, qui se coiffe sur chacune de ses extrémités de têtes de cerf en sucre coulé. Un cerf, s’étonneront certains. Un cerf « pour son allure, sa noblesse, la fierté indomptable de ses bois, et ayant, quant à moi, toujours préféré l’animal au chasseur » leur rétorque Hubert de Givenchy.

A l’image d’une fine couche de poudreuse fraîchement tombée, le gâteau se vêtit d’une délicate pluie d’éclats d’or 22 carats. Il s’habille de plusieurs couches de chocolat : sur le biscuit moelleux au chocolat, un délicieux croustillant de fruits secs et de brisures de caramel se fait le support d’un crémeux au cacao tendrement amer et d’un parfait au chocolat au lait parfumé d’une note de thé Earl Grey. Au ravissement des papilles s’ajoute le raffinement des ornements. La bûche se pare en effet d’un ruban doré dont le réalisme bluffant tient aux courbes délicieuses du sucre tiré.

Guy Krenzer (gauche) et Hubert de Givenchy (droite) présente la bûche de Noël Lenôtre

Plus étonnant encore, le souci du détail du créateur de mode et de Guy Krenzer, le chef pâtissier qui l’a accompagné, se porte jusque sur le socle de la bûche. Cette dernière repose sur un miroir reflétant la gourmandise en l’éclairant grâce à un petit système autonome de lampes judicieusement dissimulées.

Avis aux gourmands : exclusivement disponible du 19 au 25 décembre inclus au prix de 115 euros, cette bûche pour six à huit personnes est à réserver dès le 3 décembre prochain.