Un Francilien sur deux considère qu'une ouverture plus tardive des magasins lui faciliterait la vie, selon une étude réalisée par l'institut de sondage Tns-Sofres pour une poignée de grandes enseignes parisiennes sur un échantillon de 800 personnes. A Paris, la demande est encore plus pressante puisque 68 % des habitants de la capitale voudraient pouvoir faire leurs courses en soirée, au-delà des horaires habituels de fermeture.

Les magasins devraient non seulement ouvrir plus tard, mais aussi plus souvent le dimanche pour près de la moitié des Franciliens. La demande est particulièrement forte pour les boutiques d'alimentation, dans lesquelles 67 % des résidents d'Ile-de-France souhaiteraient se rendre plus souvent le dimanche.

Du temps pour se faire plaisir en famille
Le temps est une des premières raisons avancées pour justifier une ouverture plus fréquente des magasins le dimanche. Les Franciliens sont 61 % à se déclarer très occupés contre 49% des personnes interrogées sur l'ensemble de la France.

Un aménagement des horaires d'ouvertures des boutiques est également souhaité car il est plus facile aux Franciliens "très occupés" de se retrouver en couple ou en famille le week-end pour faire leurs achats. En effet, près de 40 % des courses alimentaires et un peu plus de la moitié des achats de vêtements et d'accessoires se font à plusieurs. Le phénomène est encore plus important lorsqu'il s'agit de produits culturels et technologiques (54 %) ou d'équipements de la maison (67 %).

En Ile-de-France, les résidents font d'autant plus facilement des achats pour leur maison qu'il s'agit d'un plaisir pour 59 % d'entre eux. Il ne sont qu'un quart à goûter aux joies des courses alimentaires mais 69 % d'entre eux apprécient le shopping dans les magasins de vêtements et d'accessoires. S'offrir des produits technologiques et culturels est agréable pour 87 % des personnes interrogées.

Les consommateurs ne sont pas les seuls à plaider pour l'ouverture des magasins le dimanche. Aujourd'hui, une association de salariés manifestait contre une décision prise mardi par le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence. Elle enjoignait quatre grandes enseignes de la zone commerciale "Plan-de-Campagne" de respecter le repos dominical sous peine de sanctions financières.