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Les collectivités alsaciennes prêtes à aider l'entreprise en liquidation Virtuose

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17 nov. 2013

STRASBOURG, 15 nov 2013 (AFP) - Le conseil général du Haut-Rhin et la Région Alsace ont promis vendredi d'avancer plusieurs centaines de milliers d'euros pour sauver l'entreprise textile alsacienne en liquidation Virtuose, aux côtés du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.

Arnaud Montebourg explique que la liquidation de Virtuose n'a aucun sens et coute cher à la collectivité. (Robert Pratta-AFP)


Philippe Richert, président du conseil régional, a indiqué vendredi à la presse être prêt à verser 200.000 euros d'aides directes, en plus d'un prêt de 150.000 euros pour que l'entreprise en liquidation puisse reprendre son activité.

De son côté, le conseil général du Haut-Rhin s'est dit prêt à octroyer une subvention d'investissement de 100.000 euros.

Arnaud Montebourg s'était rendu sur place à Hirsingue (Haut-Rhin) à la mi-octobre et s'était engagé à trouver une solution en faveur d'un projet de reprise de l'entreprise textile alsacienne Virtuose, pourtant retoqué par la justice avant sa liquidation.

Selon Philippe Richert, "tout le monde est d'accord pour sauver cette entreprise emblématique. Mais le dossier est difficile et fragile", a-t-il prévenu.

Virtuose employait 58 salariés au moment de sa liquidation, contre 98 lors de sa mise en redressement judiciaire, fin 2012. La cour d'appel de Colmar avait confirmé début juin la liquidation prononcée en avril pour ce fabricant de tissus et spécialiste de la teinture de fils, écartant le projet de M. Schmitt.

Ce dernier, tout au long de la procédure ayant conduit à la liquidation, avait multiplié les offres, allant de l'euro symbolique à des montages financiers jugés insuffisamment crédibles par la justice commerciale. Il prévoit de reprendre dans un premier temps une trentaine d'emplois.

Selon une source proche du dossier, le gouvernement, a ce stade, a réuni 1,2 millions d'euros en faveur du projet, et les nouvelles promesses portent à 1,5 millions d'euros le bouclage du projet.

Mais il reste à vérifier si le soutien des pouvoirs publics ne risque pas d'être considéré comme une aide abusive, au vu notamment du faible apport personnel du candidat à la reprise, a précisé cette source.

Début octobre, des anciens salariés, épaulés par des sympathisants, avaient bloqué la vente publique des machines de la société, provoquant son annulation.

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