Par
AFP
Publié le
10 févr. 2014
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Les enfants Beckham et la robe portefeuille en vedettes à New York

Par
AFP
Publié le
10 févr. 2014

NEW YORK, 10 fév 2014 (AFP) - Sous une pluie de confettis dorés, Diane von Furstenberg a fêté dimanche soir à la Fashion week de New York les 40 ans de sa robe portefeuille, dans une journée également marquée par la présence des quatre enfants Beckham au défilé de leur mère Victoria.

Défilé Victoria beckham. Photo : AFP.


David Beckham est un habitué des défilés de sa femme, où il vient habituellement avec leur fille Harper, 2 ans. Mais c'était la première fois que Brooklyn, 14 ans, Romeo, 11 ans, Cruz, 8 ans, très élégants et bien élevés, y assistaient.

"Je voulais juste qu'ils voient ce que je fais, ils n'étaient jamais venus à un défilé", a expliqué Victoria Beckham, 39 ans.

"Voir que Maman travaille et que Papa travaille est pour eux un message très positif", a-t-elle ajouté.

Elle a présenté une nouvelle collection automne-hiver 2014 aux ampleurs sophistiquées, robes très longues, plissés audacieux et dos nus vertigineux, petites chaines dorées, et beaucoup de noir et blanc. "Il y a beaucoup plus de détails de style cette saison", a-t-elle expliqué après le défilé. "Il y a un élément de surprise dans chaque tenue (...) Chaque saison, je pousse un peu plus loin", a-t-elle ajouté, dévoilant aussi qu'elle allait ouvrir une première boutique à Londres à l'automne, et un bureau à New York.

L'Américaine Diane Von Furstenberg avait à l'inverse revisité ses classiques, avec sa fameuse robe portefeuille qui il y a 40 ans avait révolutionné la mode féminine.

Diane Von Furstenberg à l'issue de son défilé. Photo : PixelFormula.

Elle ouvrait son défilé, dans des motifs noirs et dorés, et y était omniprésente, portée parfois sur des pantalons, ou réinventée pour une longue robe du soir en mousseline de soie noire constellée d'étoiles.

Féminine et facile à porter, en jersey infroissable, nouée à la taille et col en V, se déclinant en plusieurs longueurs dans un nombre illimité d'imprimés, cette petite robe avait fait le succès et la fortune de Diane Von Furstenberg, à son arrivée aux États-Unis dans les années 70. Elle n'avait pas 30 ans.

Défilé DKNY. Photo : PixelFormula.


L'Espagnol Delpozo, très dramatique, l'Israélo-américain Yigal Azrouël, très architectural, Donna Karan, qui pour DKNY a fait défiler de "vrais gens" minces, petits, grands...aux côtés de ses mannequins, Tracy Reese, Thakhoon, Tim Coppens, Vivienne Tam ou encore Derek Lam étaient aussi au programme dimanche.

Chez Yigal Azrouël, l'heure était à une femme à l'élégance minimaliste et sans efforts, parée d'atours masculins, avec des blousons bombers, des fermetures éclair omniprésentes et une série d'imprimés industriels et graphiques.

"Pour moi, c'était une manière de créer... une femme qui s'habille en toute simplicité, de manière intellectuelle, qui sait ce qu'elle veut", a expliqué le créateur à l'AFP.

Le créateur américain d'origine thaïlandaise Thakoon Panichgul avait aussi repris à son compte l'idée d'une collection "plus graphique", structurée autour de l'apparition d'imprimés, souvent fleuris, aux couleurs vibrantes, fushia, rouge ou bleu roi.

Tantôt discrets, sous la forme de détails aperçus à l'intérieur d'une robe longue en mouvement, du revers d'une veste, d'un talon, tantôt prédominants, ces effets de couleurs faisaient de cette collection l'une des plus vibrantes et les plus printanières de celles présentées jusque-là à New York.

Son inspiration est cependant loin d'être tropicale: "Toutes ces matières, ces tissus (...) du tricot épais à la peau de mouton me rappellent un peu ce rêve d'espaces sauvages comme la Patagonie, dont les paysages et les vêtements m'ont servis d'inspiration", a expliqué le créateur.

Défilé Derek Lam. Photo : PixelFormula.

Là encore, comme chez beaucoup cette saison, prédomine l'utilisation de matières douces et réconfortantes, du cachemire à la laine bouclée, de la flanelle à la peau de mouton.

Se penchant sur la question épineuse de ce que veulent les femmes, le designer américain Derek Lam a lui proposé une collection très luxe, mais aussi facile à porter, aux textures aussi seyantes et pastels que confortables.

Lundi, place entre autres à Philip Lim, Patrick Ervell, Honor, Zac Posen, Carolina Herrera et Tommy Hilfiger.

Par Brigitte DUSSEAU, Prune PERROMAT

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.