Par
AFP
Publié le
22 févr. 2023
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Les magasins Galeries Lafayette de Michel Ohayon placés en procédure de sauvegarde

Par
AFP
Publié le
22 févr. 2023

Le tribunal de commerce de Bordeaux a placé mercredi 22 février en procédure de sauvegarde les grands magasins Galeries Lafayette détenus par Michel Ohayon, tout en prononçant une salve de redressements judiciaires pour d'autres sociétés de l'homme d'affaires.

La procédure de sauvegarde concerne les SAS Hermione Retail, Hermione TPR et Hermione Outlet, qui regroupent 25 magasins et un outlet sous enseigne Galeries Lafayette en France, totalisant 1.109 salariés.


Les Galeries Lafayette d'Agen - HPB


Michel Ohayon a racheté vingt-deux magasins en 2018, situés à Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon, puis trois autres en 2021 à Pau, Tours et Rosny-sous-Bois. L'outlet est situé dans un centre commercial proche de Calais.

Les salariés de ces magasins s'inquiétaient pour leur avenir depuis la liquidation de Camaïeu et le redressement judiciaire de Go Sport, deux enseignes également détenues par l'homme d'affaires.

Les représentants du personnel avaient exercé leur droit d'alerte fin décembre et la CFDT avait lancé un appel au débrayage la semaine dernière.

"Cette décision est une bonne nouvelle pour les salariés de l'entreprise, pour ses partenaires économiques et pour les communes d'implantation des magasins", a commenté dans un communiqué la Financière immobilière bordelaise (FIB), holding de tête des actifs de Michel Ohayon.

"Elle va permettre aux dirigeants de l'entreprise d'élaborer et de déployer un plan de sauvegarde qui permettra de maintenir l'activité, de préserver l'emploi et d'apurer le passif, ceci sous la protection du tribunal", a ajouté la société.

Une période d'observation de six mois a été fixée. "Reste à savoir comment cela finira, entre redressement judiciaire, liquidation ou, ce qu'on espère, plan de continuation ou de cession", a déclaré au sortir de l'audience Me Stéphane Kadri, qui représente les salariés des magasins concernés.

Selon lui, la situation -que Michel Ohayon qualifie globalement de "saine"- varie en réalité beaucoup d'un magasin à l'autre et les acquéreurs potentiels ne devraient pas se bousculer.

Des cessions "ne sont pas envisagées à date", a affirmé Me Baptiste De Fresse de Monval, l'un des avocats de Michel Ohayon

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.