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29 oct. 2014
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Les petites chaudières : des robes de soirée pensées pour le vendredi soir

Publié le
29 oct. 2014

La première est blonde, la seconde est brune, Victoria Du Boisbaudry et Tiffany Agoune, ont à peine 26 et 25 ans, et ont lancé, en mai 2012, Les petites chaudières (LPC), une griffe de robes légères.

Les robes Les petites chaudières ont été pensées pour les sorties du vendredi soir.

Issues l'une comme l’autre d’une formation en commerce, a priori, rien ne les prédestinait à travailler dans la mode pourtant...

"Nous avions envie d’entreprendre en créant quelque chose qui nous ressemble. Dans un premier temps, nous avons imaginé proposer des escarpins mais c’était trop difficile à réaliser. Comme on voulait lancer quelque chose de festif, la petite robe s’est imposée", expliquent les deux jeunes entrepreneures.  

Une petite robe pensée pour une jeune femme à leur image : haute en couleurs, dynamique, coquette mais ne souhaitant pas dépenser 200 euros pour une pièce. C’est pourquoi les deux jeunes femmes ont opté pour un positionnement moyen de gamme avec des prix entre 110 et 120 euros.

"Nous avons constaté qu’il y avait un marché à prendre sur le segment des petites robes de soirée entre la marque relativement cheap et les marques haut de gamme, trop chères, surtout pour les jeunes femmes",  déclare Tifany.
 
Côté style, les deux amies mise sur une allure fraiche et sophistiquée: "Nous souhaitions créer une robe qui se suffirait à elle-même, explique Victoria. Le genre de pièce que l’on enfile et qui fait son effet sans que l’on ait à ajouter pleins d’accessoires. Une pièce qui permet de se sentir belle le vendredi soir pour sortir…."
 
Victoria et Tifany signent donc des pièces, souvent courtes et colorées, illustrées par un univers régressif, comme elles auraient aimé en trouver à une époque où, encore étudiantes, lors de leurs sorties nocturnes, leurs amis les surnommaient "les petites chaudières", autant pour leur énergie que la longueur de leur robe.
 
Aujourd’hui, chacun de leurs modèles est ultra-féminin, toujours réalisé dans des matières fluides et soyeuses. Les détails sont girly, travaillés et se veulent élégants : manches ballons, nœuds, imprimés, décolleté ou encore épaulettes.

La marque est distribuée dans une dizaine de points de vente physiques, essentiellement en France, mais aussi en Grèce et en Italie.

Pourtant, l'essentiel des ventes s'effectue sur le net, via le e-shop de la marque.

"A nos débuts, nous avons privilégié la distribution online car nos marges étaient insuffisantes pour nous permettre d'avoir des intermédiaires. Aujoud'hui, c'est différent, explique Victoria. Nous avons retravaillé le sourcing. Notre objectif en 2015 est donc de développer notre présence en multimarques".

Avec une présence via des salons ? "Non, nous avons déjà participé au Who's Next deux fois et ça n'a pas été productif. C'est beaucoup trop cher pour une petite marque. En plus on est noyé parmis les grandes griffes".

LPC préfère miser sur le bouche à oreille et ouvrir des pop-up stores : le premier à Londres en partenariat avec d'autres marques s'est tenu mi-octobre dans le quartier de Shoreditch et le second devrait ouvrir pendant la période des fêtes à Paris.

Néanmoins, LPC n'envisage pas d'ouvrir des boutiques en propre : "nous avons des petites collections de dix ou douze pièces. Ca n'aurait pas de sens", expliquent les deux jeunes femmes.


 

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