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27 févr. 2019
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Les salons parisiens veulent clore la saison sur une note positive

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27 févr. 2019

Terminer la campagne de vente de la saison automne-hiver 2019/20 sur une note positive : c'est l'objectif des trois salons mode qui se tiendront à compter du 1er mars dans la capitale parisienne, en marge de la Fashion Week féminine. Après avoir connu un climat d'affaires plus satisfaisant qu'attendu compte tenu du contexte « gilets jaunes » en janvier, il s'agit de confirmer. Dans une saison au calendrier bien plus étalé qu'autrefois, du début de commercialisation des pré-collections en passant par la Fashion Week de janvier, désormais plus mixte que masculine, mars n'est certes plus le seul point culminant de la saison, mais les acheteurs internationaux sont attendus en nombre dans la capitale.


Le salon Première Classe au Jardin des Tuileries, octobre 2018 - WSN Développement


Trois salons qui seront marqués par la force de l'accessoire, auquel le positionnement en fin de calendrier d'achat est plus favorable qu'au prêt-à-porter, dont les achats sont plus anticipés. En la matière, Première Classe est naturellement leader, puisque le rendez-vous qui se tient aux Tuileries est historiquement consacré aux accessoires, tout en faisant une petite place pour le vestiaire féminin parmi sa sélection de 400 marques.

Cette saison, les organisateurs ont pensé chacune des trois tentes d'exposition comme un « microclimat », leur donnant des noms (Concorde, Louvre, Tuileries), mais surtout leur tonalité. La tente Louvre par exemple sera particulièrement tournée vers la jeune génération de créateurs qui s'affranchissent des codes.

A noter qu'après un premier test il y a un an, Première Classe remet à l’honneur Jean-Louis, son ambassadeur de fiction auprès du grand public, avec un pop-up store ouvert à tous. La tente Concorde comprendra en effet un espace libre d’accès ou, outre un restaurant, tout à chacun pourra faire des achats auprès de spécialistes du vintage, mais aussi d’une dizaine de marques de mode, parmi lesquelles Les Petites Françaises, Germaine des Prés, Thierry Lasry, ou encore Snobe.

Du 1er au 4 mars également, Tranoï, de son côté, mise sur l'exhaustivité de sa proposition, avec plusieurs lieux investis dans Paris pour autant de positionnements de marques. Ainsi, le salon à proprement parler se scindera comme à l'accoutumée en deux lieux : le fief de toujours, le Palais de la Bourse, accueillera 120 marques qui sont un peu les « historiques » du rendez-vous, avec du coup une tonalité classique et plutôt italienne, avec un focus « outerwear », mais aussi bijoux grâce à l'espace Jewel District.

Au Carrousel du Louvre cette fois, ce sont près de 300 marques, avec une féminité forte et une approche contemporaine plus pointue, qui s'installeront. Là aussi des focus particuliers s'articulent autour de certaines catégories : le « genderless », avec des marques comme Natalie B Coleman, Tessun, Coloreve ou Chapitre A, mais aussi l'activewear, représenté notamment par UNX, Ultracolor ou Liv Bergen. Parmi l'offre globale de Tranoï, une nouvelle fois très internationale, avec notamment un contingent japonais emmené par le Jetro, de nouveaux noms : Rachel Zoe, dont c'est la première présence en salon à Paris, tout comme Moon Boot, qui fête ses 50 ans. 

Une offre qui est également complétée pour la seconde fois par un nouveau format, Tranoï Richelieu, au sein duquel des showrooms internationaux au nombre de cinq (quatre italiens, un américain) présentent leurs sélections aux acheteurs, mais sur une plus longue durée (jusqu'au 6 mars).

Enfin, outre ces différents lieux, auxquels on peut également ajouter Tranoï Week, consacré aux créateurs, les organisateurs veulent également prolonger leur champ d'action en ligne. Testé depuis un an auprès d'une sélection de marques, la plateforme Tranoï Online s'ouvre à tous à l'occasion de cette Semaine de la mode. Ainsi, l'ensemble des acheteurs peuvent ainsi désormais accéder à cet outil de commande à l'année qui propose pour l'instant une quarantaine de marques.

Enfin, dernier rendez-vous BtoB de cette Fashion Week féminine parisienne : Woman. Se tenant du 1er au 3 mars au sein du Pavillon Vendôme, le salon qui se duplique désormais également en janvier dans un format mixte pendant l'homme accueillera sa sélection 100 % féminine de 80 marques environ.

Avec des noms comme Cahu et sa maroquinerie parisienne, la jeune griffe Miko Miko de Dyane de Serigny, mais aussi Les Expatriés, Clio Goldbrenner, Lou Dungate ou Justine Clenquet, la place de l'accessoire se fait désormais plus forte, mais le mix est équilibré. Une sélection très internationale, dont certains représentants reviennent de Woman New York et certains autres se préparent pour le format « trunkshow » tokyoïte des organisateurs, prévu les 19 et 20 mars prochains.

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