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3 juin 2013
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Lin: le ministre de l’Agriculture appelle à l'investissement

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3 juin 2013

Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, est venu lundi 3 juin inaugurer Lincroyable Récolte. La Confédération du lin et du chanvre a en effet transformé la place du Palais Royal (Paris Ier) en champ de lin. L’occasion pour le ministre de saluer la filière et d’appeler à faire le choix de l’investissement.

Au premier plan, de g. à d.: Stéphane Le Foll, Alain Blosseville (président de CELC Masters of Linen) et Lyne Cohen-Solal (adjointe au maire de Paris chargée du commerce, de l’artisanat, des professions indépendantes et des métiers d’art)


"C’est une filière importante, à la fois en termes de produit, d’hectare et de savoir-faire, a ainsi indiqué Stéphane Le Foll. Alors, pour un ministre de l’Agriculture, venir souligner l’intérêt que nous portons à cette filière est un message adressé à l’ensemble des acteurs de cette filière. C’est une production de qualité, qui est exportée. Si je suis là, c’est aussi pour que l’on fasse le choix de l’investissement, pour créer de la valeur sur la base de cette production en France. Car pas mal de choses sont exportées, et reviennent transformées."

Premier producteur mondial de lin avec 70% des récoltes globales, la France exporte en effet 85% de son lin vers la Chine. La filière représente dans l’Hexagone quelque 67 000 hectares, 6 500 producteurs, et de 1 500 à 2 000 salariés. Un secteur qui compte sur les multiples applications possibles du lin pour développer son activité. Pour le ministre, nombreux sont les outils qui soutiendront cette démarche.

"Il y a la réforme de la politique agricole, les aides, les soutiens que l’on peut apporter au niveau européen, les soutiens à l’investissement sur les éléments liés au stockage ou à la formation…, énumère Stéphane Le Foll. J’ai pris l’engagement d’aller sur le terrain voir l’un de ces investisseurs puisqu’Oséo [organisme publique de finance de l’innovation et de la croissance des PME, ndlr] est l’un de ces partenaires sur lesquels il faut compter. Et surtout, il faut que l’on montre qu’Oséo et la banque publique d'investissement sont là pour tous les investissements. Nous avons eu un débat lors de la mise en place de la BPI justement pour demander, sur arbitrage du Premier ministre, qu’elle s’attache aussi à l’agriculture et l’alimentaire. Elle le fait à la hauteur de ce qu'est la part de cette industrie dans le PIB général. Soit 25%, ce qui n’est pas rien."

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