Publié le
19 déc. 2014
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Londres: de nouveaux moyens pour le Luxury Quarter

Publié le
19 déc. 2014

Couvrant les sites historiques de Mayfair, St James et Piccadilly, le Luxury Quarter attire de plus en plus de designers et de maisons de couture britanniques. 

Le point de vente Hunter sur Regent street


Après Amanda Wakeley en janvier, Roksanda en mars, et plus récemment Victoria Beckham et Hunter, ce sera bientôt le tour de Christopher Kane d’ici à la fin de l’année, et d’Erdem (printemps 2015) d’y ouvrir une enseigne.

Tous ces designers viendront ainsi y retrouver d’autres grandes marques internationales, à l’image de Karl Lagerfeld, Fendi ou encore Nigel Hall, qui y ont tous ouvert une boutique cette année. 

Ce quartier, qui a toujours hébergé un certain nombre d’enseignes de mode haut de gamme, prend désormais une orientation plus radicale : « Il y a 22 ans quand j’ai commencé ma carrière, Mount Street (ndlr : l’une des rues de ce quartier) était la Mecque des antiquaires», explique Peter Wetherell, président de l’association Mount Street et directeur général d’une agence immobilière dans Mayfair. «Son profil est aujourd’hui radicalement différent et, à l’heure actuelle, il n’y a plus aucun espace disponible pour de nouveaux commerces».

Cette transformation du quartier remonte à 2010, date à laquelle le New West End Company et le Heart of London Business Alliance, deux sociétés publiques chargées d’attirer des fonds pour améliorer l’attractivité des quartiers, ont lancé l’initiative London Luxury Quarter.

Objectif : repositionner ce berceau du luxe londonien en une destination globale dont les dépenses sont estimées à quelque 3 milliards de livres par an (3,76 milliards d'euros).

Détentrice d’un portefeuille de 2 milliards de livres (2,5 milliards d'euros) dans le quartier de St James, la société de développement immobilière The Crown Estate s’est engagée il y a deux ans à y investir quelque 500 millions de livres (627 millions d'euros) : « L’objectif était de créer une destination haut de gamme très pointue tout en préservant l’héritage très fort de St James et ses liens avec la royauté» explique Antheas Harries, gestionnaire de portefeuille au sein du Crown Estate.

Berceau de nombreuses sociétés de capital-investissement et de fonds alternatifs (hedge funds),  le London Luxury Quarter attire aussi une clientèle touristique internationale aisée  : en 2013,  la Chine, les Etats-Unis et la Russie se sont hissés sur le podium des pays les plus dépensiers dans ce quartier. La Chine s’est même arrogée 25% des ventes internationales et la plus haute dépense moyenne, avec 1601 livres (2008 euros).

Stéphanie Salti
 

 
 

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com