Par
Les echos
Publié le
14 nov. 2005
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Lotus, Moltonel et Demak'Up changent de mains

Par
Les echos
Publié le
14 nov. 2005

Georgia Pacific change de mains. Le conglomérat américain Koch Industries (non coté) a en effet annoncé le rachat du papetier d'outre-Atlantique pour 21 milliards de dollars, dette comprise. Hors dette, la transaction est évaluée à 13,2 milliards de dollars.



Koch Industries propose 48 dollars par titre Georgia Pacific, soit une prime de 39% sur le dernier cours de clôture de Georgia Pacific à New York. «Cette transaction est l'étape la plus radicale dans l'histoire de Georgia Pacific et sa transformation.

Elle offre une valeur indéniable pour nos actionnaires grâce à nos actifs remarquables et nos employés», a estimé Pete Correll, le patron de Georgia Pacific.

Koch s'était déjà intéressé au premier producteur mondial de ouate de cellulose il y a un an et demi en lui rachetant deux usines de pâte à papier.

A l'issue de l'opération, Georgia Pacific deviendra une filiale de Koch Forest Products mais conservera néanmoins son siège d'Atlanta (Géorgie).

Le titre Georgia Pacific sera alors retiré de la cote. La transaction, qui a reçu l'approbation des conseils d'administration des deux groupes, reste soumise à l'approbation des autorités de la concurrence des pays concernés.

Georgia Pacific a réalisé l'an dernier quelque 20 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Le groupe emploie 55.000 personnes aux Etats-Unis et en Europe.

Il est connu notamment sous les marques Lotus, Moltonel, Tricostéril ou encore Demak'Up. Georgia Pacific avait annoncé le mois dernier la suppression de 850 emplois aux Etats-Unis et de 250 en Europe.

Il a également décidé de fermer quatre usines de mouchoirs en papier. En France, son chiffre d'affaires s'élève à 1 milliard d'euros avec 2.600 salariés et 5 sites de production (3 en Normandie, 1 en Alsace et 1 dans le Loiret).

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Les Echos