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Maurizio Borletti, descendant d'une dynastie d'entrepreneurs commerçants

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20 juin 2006

MILAN, 20 juin 2006 (AFP) - Maurizio Borletti, repreneur pressenti du Printemps, a remis l'an dernier sur le devant de la scène le nom de la famille fondatrice des grands magasins italiens de la Rinascente en reprenant la tête de cette chaîne.


Maurizio Borletti le 1er octobre 2003 à Paris
Photo : Martin Bureau/AFP

Les Borletti, famille d'entrepreneurs milanais du début du XXeme siècle spécialisée dans l'horlogerie, avaient repris les magasins Bocconi pour les rebaptiser La Rinascente en 1917 sur l'idée du poète italien Gabriele d'Annunzio.

Cédée cinquante ans plus tard à la famille Agnelli, la Rinascente a rouvert une nouvelle ère l'an dernier avec le retour de Maurizio, neveu du fondateur, parmi les repreneurs de la chaîne de grands magasins.

M. Borletti est propriétaire de seulement 4 % de la Rinascente et, épaulé par des fonds (Pirelli Re, Detsche Bank), il a recouru à l'achat par effet de levier (LBO), c'est-à-dire en empruntant largement. Il pourrait procéder de même pour le Printemps.

A la tête de la Rinascente, il entend redonner son lustre à la chaîne italienne en la plaçant "dans le club restreint des grands magasins de luxe européens comme Harrods et le Bon Marché" et veut en particulier accroître la place octroyée à des marques en concession.

En reprenant la Rinascente, il a aussi trouvé la chaîne de magasins textiles Upim en difficultés, qu'il veut installer sur un positionnement type Monoprix.

L'homme d'affaires, âgé de 39 ans, n'est pas un inconnu en France puisqu'il a repris en 1993 le fabricant d'argenterie Christofle, alors au bord de la faillite, convoité aussi par la famille Taittinger.

A 26 ans, appelé par son cousin Albert Bouilhet à la tête de la maison spécialisée dans les arts de la table, il trouve une société mal en point et cantonnée à la vente d'orfèvrerie et de couverts, fabriqués en petites série ou même à l'unité, à des prix inabordables.

Il réussit à élargir l'offre de Christofle à la porcelaine, le linge de table et aux cadeaux, proposant des prix plus accessibles pour une clientèle plus internationale.

Par Etienne FONTAINE

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