Un vestiaire homme chic et flirtant avec le dandysme et l'esprit plongé dans un univers chaleureux: avec l’inauguration, aujourd’hui, de sa première boutique parisienne, la jeune marque Memento Clothing offre un écrin à sa collection. Couleurs pastel et mobilier en bois patiné suggèrent une nostalgie douce.

Memento Clothing inaugure sa boutique au 12 rue Mandar à Paris. photo Memento Clothing

Créée en 2010 par Alexandre Destel et Benjamin Memmi, la marque s’installe sur 35 mètres carrés au 12 rue Mandar dans le deuxième arrondissement de Paris. Elle installe également son showroom à l’étage. Les créateurs ont chacun apporté leur savoir-faire dans cette aventure.

Diplômé de la chambre syndicale, Benjamin Memmi est l’ancien directeur artistique de Sandro homme pour laquelle il a travaillé jusqu’à la dernière collection été, et Alexandre Destel a étoffé sa maîtrise commerciale avec des passages dans les maisons Tom Tailor et Esprit. "Dès l’origine, nous avions l’ambition de créer une marque, explique ce dernier. Cela passe par un équilibre entre la qualité des produits, pour la grande majorité réalisés en Italie, et une identité propre. Depuis le lancement de la première saison, nous avons bien développé notre réseau avec un maillage commercial et plus de 45 multimarques".

Les deux premières saisons ont ainsi permis de finaliser le détourage de l’univers de la marque qui se retrouve aux côtés des Filipa K, Hartford ou Closed chez les détaillants multimarques casual-chic. "J’appréciais le style de Paul&Joe homme d’il y a une dizaine d’années, explique Benjamin Memmi, nous avons apporté une touche plus casual. D’une quinzaine de pièces la première saison, nous sommes passés à une cinquantaine. Pour la saison printemps-été 2012, nous allons atteindre les 120 références avec les couleurs. J’ai travaillé un vestiaire de basiques mode avec beaucoup de fleurs. Je me suis inspiré de l’Italie et en particulier de Rome et de l’ambiance des films italiens des années 60".
Memento Clothing propose ainsi des chemises entre 90 et 115 euros, des pantalons en dessous de 100 euros, de la maille autour de 100 euros et des t-shirts à 50 euros.

Pour l’heure, les créateurs ont réalisé leur projet sur fonds propres, mais les deux hommes visent un développement de boutiques en propre. Ils envisagent l’ouverture d’un deuxième magasin, plus spacieux, sur Paris à l’horizon de septembre 2012. "Nous ne souhaitons pas développer la franchise, explique Alexandre Destel. Par contre, pour constituer un réseau en propre rapidement, nous aurons besoin de trouver des partenaires financiers. Nous visons aussi un développement à l’export. Nous avons posé un premier pied au Benelux et nous commençons à avoir des contacts avec les grands magasins en Angleterre".

Mais avant d’attaquer le marché anglais, la marque entre dès novembre aux Galeries Lafayette avec un espace dédié du 10 novembre au 14 décembre chez l’homme.