Publié le
6 avr. 2017
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Mim : audience fixée au 18 avril avant une probable liquidation judiciaire

Publié le
6 avr. 2017

Le dossier Mim, enseigne appartenant au groupe hongkongais Main Asia depuis 2014, n’est pas encore refermé. Si le tribunal de commerce de Bobigny a validé la reprise partielle de 71 magasins sur 270 par Tally Weijl et Etam le 28 mars dernier, les 791 salariés non repris ne connaissaient pas encore le calendrier de la suite de la procédure, impliquant à terme leur licenciement par le biais d’un PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi). L’audience durant laquelle l’administrateur demandera la mise en liquidation judiciaire de la société a été fixée au 18 avril prochain.

Devanture d'une boutique Mim dont les salariés se sont mobilisés - FOMim/Facebook


Le tribunal dispose ensuite de huit jours au maximum pour rendre son jugement sur cette demande et officialiser selon toute vraisemblance la liquidation de l’entreprise, qui sera ensuite effective dans un délai de trois semaines. D’ici au 18 avril, cependant, d’éventuels repreneurs peuvent encore se faire connaître et déposer un dossier portant sur le rachat d’un ou plusieurs magasins (avec le personnel) et/ou du siège de la chaîne d'habillement créée en 1976 par Emile et Charles Amzallag.

Selon un membre du comité d’entreprise de l’enseigne contacté par FashionNetwork, un groupe écossais aurait manifesté son intérêt auprès de l’administrateur. Des salariés pourraient donc, si une de ces offres s’avère solide, voir leur emploi sauvegardé.

Concernant les offres déjà faites en premier lieu et que le tribunal de commerce de Bobigny n’a pas retenues, il semblerait que Clementy soit définitivement hors course pour refaire une offre, même restreinte.

Lors du jugement du 28 mars, le tribunal de commerce de Bobigny avait statué pour la reprise partielle formulée par Tally Weijl (69 boutiques) et le groupe Etam (deux magasins). L’enseigne suisse de mode féminine quadruple ainsi son parc français, qui ne compte à l’heure actuelle qu’une quinzaine d’unités, et maintient l’emploi de 279 ex-salariés Mim.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com