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12 juin 2012
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Moda Operandi lève 36 millions de dollars

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12 juin 2012

Lancé en février 2011, le site de e-commerce américain Moda Operandi a annoncé sa seconde levée de fonds, d’un montant de 36 millions de dollars (La première levée de fonds était d'un montant de 10 millions). Annoncée le 8 juin dernier, la levée provient principalement des fonds RRE Ventures, New Enterprise Associates et New Atlantic Ventures, spécialisés dans les jeunes start-ups à forte croissance. Parmi les nouveaux investisseurs, on retient la présence, à hauteur inconnue, des groupes Condé Nast, IMG et LVMH.


Aslaug Magnusdottir et Lauren Santo Domingo, fondatrices de Moda Operandi

L'un des deux visages du site, sa co-fondatrice Lauren Santo Domingo, n’est autre qu’une star de la presse mode et people. Dans l’œil du cyclone fashion depuis son mariage avec un richissime industriel colombien, celle que la presse américaine appelle "The LSD" s'est convertie en entrepreneur l'année dernière en lançant Moda Operandi avec Aslaug Magnusdottir. Le duo décrit son enfant comme "la première plateforme de luxe en ligne qui permet de précommander aujourd’hui les modèles de demain".

Pour parvenir à ses fins et fidéliser les 100 000 membres qu’il revendique aujourd’hui, le site Moda Operandi a collaboré avec les designers (plus de 250 à ce jour dont Marc Jacobs, Isabel Marant et Alexander Wang) afin de donner à ses membres un accès direct aux collections "fraîchement dévoilées" sur le site.


La collection croisière 2013 de Charlotte Olympia est déjà disponible à la précommande aux membres de Moda Operandi

L’atout de Moda Operandi, c’est qu’il propose à ses membres de shopper des mois avant le reste du monde en visionnant directement les défilés – ou les lookbooks, dans le cas des accessoires et des collections croisières, par exemple – dès leurs publications, plusieurs semaines avant l’arrivée des modèles en boutiques, moyennant 50% du prix de vente final. Bonus final pour les plus extrémistes d’entre elles (le site n’est encore que féminin): certaines pièces qu’elles auront précommandées ne seront jamais produites en série mais, luxe ultime, ces objets rares leur reviendront malgré tout… six à dix mois mois plus tard.

Le site, qui s'attend à être rentable à la fin de son exercice 2012, prévoit notamment d'affecter ses nouvelles liquidités à une transformation de taille: son ouverture au e-commerce classique "de saison", afin de venir concurrencer sur son créneau le dinosaure Net-A-Porter.

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