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Publié le
29 août 2018
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3 minutes
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Morbihan : Le Minor repris par les fondateurs de Le Flageolet

Publié le
29 août 2018

Créateurs en 2012 de la marque de nœuds papillon et bonnets Le Flageolet, Jérôme Permingeat et Sylvain Flet ont acquis en mai dernier Le Minor. Une vénérable griffe de 82 ans spécialiste des vêtements marins et jadis fournisseuse de la Marine Nationale que le duo entend bien ramener à bon port, sur un marché français qui n’est plus au cœur de ses ventes.

La marque entend se refaire une place sur le marché français des vêtements de marins au côté d'Armor-Lux et de Saint James - Le Minor


Car si l’Hexagone a oublié Le Minor, son aura internationale demeure, amenant l’entreprise à réaliser 80 % de ses ventes à l’étranger, à l’écrasante majorité destinée au Japon. C’est donc vers la reconquête du marché français, mais aussi à l’ouverture du marché américain et de la Scandinavie, que s’orientent désormais les compères. Ils se donnent pour objectif de multiplier par quatre d’ici à 2022 un chiffre d’affaires qui s’établissait à 1,6 million d’euros en 2017. Un défi de taille pour une structure comptant 25 salariés, dix fois moins qu’à la grande époque, dans les années 1970-80.

« L’une de nos chances, c’est que l’on revient progressivement vers une consommation écoresponsable, notamment dans le prêt-à-porter. Que ce soit la fabrication locale ou la fabrication éthique, cela va être porteur et va nous permettre de relancer l’activité », explique à FashionNetwork.com Sylvain Flet, désormais confronté aux difficultés de recrutement largement relayées par les industriels du textile. « On a déjà embauché pour remplacer les gens qui partent à la retraite. Mais comme l’industrie française s’est délitée, beaucoup d’écoles ont fermé, beaucoup de professionnels sont à l’étranger. Donc il est très difficile de trouver des gens avec ces savoir-faire. Mais on arrive à trouver des personnes motivées, ce qui va leur permettre une monter rapidement en compétence. »

L’entreprise, qui devrait dépasser les 60 000 pièces produites cette année, est très largement spécialisée dans les marinières, blazer en laine et pull d’officier. Sur ce dernier, si l’idéal serait de rapatrier en France le marché public de la Marine Nationale, pour l’heure dédié aux productions polonaises de Saint James, Le Minor entend surtout se faire une place auprès de son concurrent normand ainsi que de l’incontournable marinière bretonne d’Armor-Lux.

Si la trentaine de points de vente de Le Flageolet va servir de base au redéploiement d’une distribution de Le Minor, la marque peut déjà compter sur une quinzaine de multimarques traditionnels situés sur les côtes. Quant à la boutique parisienne installée dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés (5, rue du Sabot, Paris VIe), elle sera destinée à devenir, après travaux, le flagship de la maison, tandis que la distribution en ligne ne sera pas oubliée.

« On est encore à la croisée de chemin », confie pour l’heure Sylvain Flet. « On ne sait pas encore si l’on va embaucher massivement, développer la sous-traitance en restant bien sûr en France et dans la région, ou nous tourner vers d’autres options stratégiques pour nous permettre d’atteindre nos ambitions ». Quelle que soit la réponse, Le Minor entend bien retrouver son aura d’antan sous le signe d’un Made in France toujours prisé.

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