Mulberry met le turbo avec Onward Luxury Group

Auteur :

Dominique Muret

Publié le
15 févr. 2016

Mulberry, qui a renoué avec les bénéfices sur les six premiers mois de son exercice, poursuit sa relance en annonçant un important accord avec Onward Luxury Group (ex-Gibò).

« Il s’agit d’un accord pluriannuel pour la production et la distribution mondiale des collections de prêt-à-porter et de chaussures Mulberry à partir de la saison automne-hiver 2016-17 », indique à FashionMag Valeria Lanfranchi, la directrice commerciale du bras européen du groupe japonais.

« Mulberry continuera à se concentrer sur les sacs, qui représentent son cœur de métier et la locomotive du business, tandis que nous allons les aider à renforcer l’univers de la marque avec ces deux autres segments en pénétrant notamment le canal wholesale, où ils sont encore peu présents. L’idée est de travailler en étroite collaboration avec la Maison en mettant en place une distribution complémentaire entre le réseau monomarque de la griffe et le réseau wholesale », explique la manager.

« Pour nous, il s’agit d’un projet très important, dans lequel nous croyons fortement et pensons pouvoir apporter une valeur ajoutée », poursuit-elle.

Référence pour la production et la distribution de collections très haut de gamme en Italie, Onward Luxury Group produit aussi en licence le prêt-à-porter féminin de Rochas, d’Antonio Berardi et de la première ligne de Michael Kors ainsi que les chaussures de Proenza Schouler, Rochas et See by Chloé. L'entreprise détient par ailleurs les marques Joseph, Jil Sander et Véronique Branquinho.  

Pour la marque pilotée par Thierry Andretta, cet accord marque également une étape importante.

La première collection produite par Onward sera aussi la première signée par le designer d’origine espagnole Johnny Coca, le nouveau directeur artistique de la marque de maroquinerie britannique, qui sera dévoilée à Londres dimanche 21 février à 16h.

Un événement mis en avant par Mulberry. C’est pourquoi, à l'occasion de l’imminent défilé, la Maison a lancé sur les réseaux sociaux un film vidéo dans lequel Johnny Coca explique son travail sur cette première collection.

« J’ai voulu renforcer le caractère britannique et la sensibilité de Mulberry. (…) En tant que directeur de la création, je veux repousser les limites, mais aussi respecter les valeurs et l'ADN de Mulberry », explique-t-il en dévoilant quelques croquis.