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New York: Beckham très british et un premier défilé très réussi chez Delpozo

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10 févr. 2013

NEW YORK, 10 fév 2013 (AFP) - Victoria Beckham et son "héritage britannique" était à l'honneur dimanche à la Fashion week de New York, lors d'une journée très internationale marquée notamment par le premier défilé très réussi chez Delpozo. Tweed, plaid et cachemires faits en Ecosse pour de nombreux cols roulés portés parfois sur une robe sans manche très échancrée, l'ancienne Spice girl de 38 ans, dont les défilés new-yorkais sont de plus en plus courus, a enchanté son public, avec des silhouettes près du corps, robes épurées aux épaules rondes et ses désormais traditionnelles longues fermetures éclair dans le dos, quelques tailles basses, et pour la première fois, de la maille.

Défilé Victoria Beckham à New York, automne-hiver 13. Photo: AFP.


Et toujours son goût pour la couleur, avec parfois une robe jaune au milieu des noirs, bruns ou gris dominants, ou un bleu électrique finissant un vaste manteau écossais. Victoria Beckham s'est réinstallée depuis quelque mois à Londres avec sa tribu, et ce retour dans la capitale britannique lui va bien. "C'est beaucoup plus facile, parce que je ne voyage plus autant (...) Que je puisse être là (à Londres) tout le temps, c'est vraiment bien, d'autant qu'il y a beaucoup de nouveautés pour nous cette saison", a-t-elle expliqué en coulisses après son défilé à la New York Library, en commentant sa collection qu'elle a voulue "raffinée, aux lignes très fortes", mais aussi "sexy".

L'Espagnol Josep Font pour la griffe Delpozo, dont c'était le premier défilé à New York, a conquis le public avec une collection sophistiquée et haute en couleurs, qui se voulait à la croisée des chemins entre une modernité d'inspiration végétale et fleurie et la "féminité délicate de l'ère victorienne" britannique. Les fleurs, en particulier les roses, ne se retrouvaient pas seulement dans les imprimés de ses robes, mais également dans la coupe des minis-jupes, jupes-culotte et robes aux couleurs acidulées, souvent rose et orange, et aux matières laineuses et chaudes. "J'ai voulu donner un peu d'optimisme et de gaieté à des hivers qui sont autrement souvent très tristes", a expliqué Josep Font à l'AFP à l'issue du défilé. Formé à l'école de la rigueur de la haute couture parisienne, le créateur est considéré comme l'un des plus grands noms de la mode ibérique.

Dans un loft de Chelsea, la Française Catherine Malandrino, installée depuis près de 15 ans à New York, a elle présenté une collection très "art déco" inspirée par le paquebot le Normandie, déclinée en noir, fenouil et quelques pièces grenat. "J'ai voulu retrouver cette élégance un peu décalée, mais avec des lignes très simples", a-t-elle expliqué à l'AFP, expliquant sa "silhouette très allongée, des cols cheminée jusqu'à la longueur des jupes qui tombent mi-mollets". Et une pointe de rigueur masculine revisitée dans la chaussure ou les chemises d'homme "mais avec des proportions plus amples".

L'Américain Derek Lam était aussi à l'affiche dimanche, et a réchauffé une ville frigorifiée après la tempête de vendredi, avec une collection de capes de toutes les tailles en cuir et cachemire, et des mélanges de daim, cuir, dentelle et fourrure aux coupes résolument modernes.

Au Lincoln Center, Diane Von Furstenberg était résolument ""Glam Rock". "La vie est une fête" a-t-elle expliqué, en présentant une femme "glamour sans effort" aux robes de soie imprimées fluides, rouge fuchsia ou turquoise, et pantalon doré...

Chez Thakoon Panichgul, l'automne-hiver 2013 était tout en légèreté, avec 35 silhouettes souvent pastel mariés à des éléments plus hivernaux comme des tops en fourrure ou des robes sans manche de laine, parfois incrustées de dentelles. "Je voulais associer l'été et l'hiver, les mettre ensemble" pour donner une envie, une "nostalgie de l'été" en plein hiver, a expliqué le créateur à l'AFP à l'issue du défilé.

Yohji Yamamoto (Y-3) était l'un des derniers à présenter sa collection dimanche soir, dans un immense entrepôt à la peinture écaillée au sud de Manhattan. Un décor idéal pour une collection urbaine très rythmée, aux coupes destructurées, audacieuses et asymétriques. Les femmes étaient hissées sur d'étranges baskets à plateau, les hommes emmitouflés dans d'énormes écharpes. Et si le noir dominait, une chemise ou un bermuda vert pomme étaient là pour rappeler qu'un jour le printemps reviendrait.

Par Brigitte DUSSEAU et Prune PERROMAT

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