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24 août 2007
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Nike et Reebok mettent les produits Michael Vick sur la touche

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24 août 2007

Les marques Nike et Reebok ont mis entre parenthèse leur collaboration avec la star du football américain Michael Vick. Le quart de l’équipe des Falcons d’Atlanta plaide coupable face aux accusations d'appartenance à un réseau de combat de chiens.


Le quarterback vedette du football américain Michael Vick Photo : Doug Pensinger/AFP

L’affaire a provoqué un véritable choc outre-Atlantique, et a remis sur la table le problème récurrent des combats d’animaux. Une polémique qui ne cesse d’enfler autour de détails sordides telles la mise à mort par pendaison ou par électrocution des bêtes les moins performantes. Le choc médiatique causé par l'affaire a poussé les deux grandes marques à suspendre leur relation avec la star.

Michael Vick n’étant pas légalement déclaré coupable, Nike n’a pas rompu le contrat passé avec le joueur. Dès le début de l'affaire, la griffe a tout de même retiré de chez ses détaillants tous les produits à l’effigie du joueur, soit quatre paires de chaussures et trois T-shirts, en attendant un éventuel acquittement. Pire : la marque a dû annuler le lancement prévu pour cet été de la ligne Air Zoom Vick V dont le footballeur était le porte-drapeau.

« Nike est préoccupé par les accusations sérieuses et très inquiétantes portées à l'encontre de Michael Vick, et nous considérons la cruauté envers les animaux inhumaine et répugnante », déclare l’équipementier en la personne de Dean Stoyer, l’un de ses porte-paroles, qui a très vite réagi dans un communiqué.

Reebok n’a de son côté aucun contrat avec la vedette. Mais en tant que fournisseur officiel des uniformes de la FNL (ligue américaine de football), la griffe propose les répliques du maillot n°7 du joueur. Les ventes de ces derniers ont été suspendues dès les premières accusations.

« Nous avions le sentiment qu'il fallait prendre cette décision tout de suite et qu'il s'agit de la décision appropriée », a expliqué dans un communiqué Denise Kaigler, la porte-parole de Reebok. « Nous trouvons qu'il s'agit d'accusations inquiétantes. Bien que ce soit seulement le début des instances judiciaires et que nous savons qu'il faudra en attendre le dénouement. »

La marque s’est engagée à racheter aux détaillants tous les invendus du modèle. Jusqu’alors commercialisé 39,99 dollars, le maillot des Falcons d’Atlanta n’est à ce jour même plus proposé sur le site de la griffe.

Comme Nike, Reebok a assuré que les maillots Michael Vick reprendront le chemin des présentoirs en cas d’acquittement. Mais cette éventualité est fortement compromise depuis que le footballer a accepté lundi 20 août de plaider compable face au juge. Un décision à laquelle Nike et Reebok n'ont pour le moment pas réagi.

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