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Paul Kaplan
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30 avr. 2022
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Paco Rabanne vend des robes d'archives sous forme de NFT avec Selfridges

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Paul Kaplan
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30 avr. 2022

Paco Rabanne et Selfridges se lancent dans l'univers des NFT avec un projet innovant, qui fait découvrir à un nouveau public le concept original de la marque française : les "12 robes importables" de 1966.


Paco Rabanne


Selfridges a dévoilé les NFT le 27 avril. Sélectionnées parmi les archives de Paco Rabanne, les 12 robes virtuelles sont "restituées avec un réalisme remarquable". Elles sont disponibles sur universenft.live, un site développé par Selfridges.

Outre ce nouveau mode d'engagement avec ses consommateurs, Paco Rabanne entend bien préserver et perpétuer son patrimoine. La marque parisienne va donc "améliorer les conditions de stockage de ses archives, élargir ses collections par de nouvelles acquisitions et obtenir les droits sur des documents divers".

Une initiative qui s'inscrit dans une démarche de sensibilisation à son patrimoine, "tout en pénétrant avec audace de nouveaux univers virtuels". Le projet de Selfridges représente un jalon "important dans la chronologie culturelle de la marque" — un livre et une exposition sont également prévus pour le célébrer.

Les robes sont disponibles dans le flagship de Selfridges, via un écran installé dans un espace immersif qui présente également des œuvres d'art optique de Victor Vasarely. On y trouve aussi des pièces de la collection Printemps-Été 2022, pour lesquelles Julien Dossena s'est inspiré de l'artiste. 

Les achats peuvent être effectués à l'aide d'une carte de crédit classique pour ceux qui ne disposent pas d'un portefeuille en crypto-monnaie ; un portefeuille de garde est alors créé à l'aide d'un cadre blockchain de niveau 2. 

"Revisitant le passé à travers un objectif tourné vers l'avenir, le projet propose une évolution significative de l'expérience des produits de mode — une expérience où le savoir-faire de la haute couture est retranscrit par l'innovation technologique", expliquent les deux partenaires. 

Paco Rabanne ajoute: "ce projet constitue une occasion sans précédent, pour les adeptes de la première heure et les collectionneurs de mode, de posséder et de porter virtuellement un vêtement historique qui transcende le temps".

Les pièces elles-mêmes couvrent 30 ans de l'histoire de Paco Rabanne. Parmi elles, une robe-tablier sans manches en perles de bois aux couleurs pastel de la saison Printemps-Été 1970, une robe haute couture assemblée à partir de CD réfléchissants du Printemps-Été 1988, et un tutu cosmique en métal argenté et plastique transparent de la saison Automne-Hiver 1996. 

La société propose différents niveaux d'exclusivité pour ces 12 créations: l'une des pièces a été éditée à 56 exemplaires, tandis que deux tenues sont disponibles en deux exemplaires seulement. Ces dernières ont été "fidèlement recréées selon les mêmes techniques que par le passé", et comprennent une cape haute couture du Printemps-Été 1969, composée de 5.600 brillants en plexiglas et assemblée à l'aide de 10.000 anneaux métalliques — 200 heures de travail à l'atelier — ainsi qu'un haut, une minijupe et une coiffe "Samouraï" noirs métalliques de l'Automne 1990, comportant plus de 5.000 perles reproduites à partir du moule original.

Toutes les pièces seront proposées dans le cadre d'une expérience exclusive comprenant une invitation à Paris pour assister au défilé et participer à un essayage où chaque robe sera ajustée.

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