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7 févr. 2014
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Paris: l’immobilier commercial toujours porté par le luxe et les enseignes en 2014

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7 févr. 2014

Alors que marques de luxe et de mass market luttent pour s’installer sur les grandes artères, l’immobilier commercial parisien devrait connaitre en 2014 un intérêt confirmé. Et ce en dépit des rumeurs d’un ralentissement du marché du luxe, et du pessimisme des consommateurs, guettant toujours la reprise.

Evolution des valeurs locatives en "Zone A" sur la rue Saint-Honoré (partie ouest) et l'avenue des Champs-Elysées


Pour l’agence spécialisée Knight Frank, Paris peut en effet continuer de compter sur son attrait touristique. Et cela en dépit de la récente polémique opposant la Ville lumière à Londres notamment. Depuis le début de l’année, les ventes hors taxes affichent d’ores et déjà une progression de 12 %. L’intérêt pour les adresses parisiennes ne devrait donc pas souffrir sur 2014.

"On entend dire que la croissance du luxe connait un coup d’arrêt, mais il faut être un peu plus pondéré", explique Cyril Robert, responsable des recherches de Knight Frank. "La zone de blocage se limite à l’Asie, et en Chine particulièrement, les mesures anti-corruption faisant qu’il ne fait plus bon afficher ses signes de richesse".

Evolution du loyer moyen des commerces sur Paris intra-muros


Autre grand client des emplacements commerciaux, les enseignes de mass market pourraient bien profiter des signes de reprise affichés par l’Hexagone, et même ses voisins européens les plus en difficulté. Mais encore faut-il pour cela que l’optimisme engendré arrive jusqu’au consommateur, ce qui pourrait relancer une consommation des ménages aux fluctuations erratiques depuis maintenant six ans. Une amélioration de la confiance qui devra s’accompagner d’une conjoncture économique et d’un marché de l’emploi en amélioration.

Si ces conditions sont réunies, la reprise de l’activité commerciale pourra se généraliser à la plupart des emplacements, selon Knight Frank, qui rappelle que ce scénario s’est produit l’an passé outre-Manche avec un effet notable. L’optimisme est donc de mise, pour ce spécialiste, qui rappelle qu’en 2013 ce sont les "dépenses d’avenir" des ménages qui se sont le mieux tenues, signe de projection dans l’avenir. De quoi mener la France à "enfin quitter ce port de l’angoisse dans lequel elle est encalminée depuis trop longtemps", précise Knight Frank.

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