Piquadro : bénéfice en hausse de 8 % au 1er trimestre

Auteur :

Dominique Muret

Publié le
7 août 2015

Piquadro annonce un premier trimestre satisfaisant en dépit de la crise en Russie, l’un de ses principaux marchés, et de la restructuration de son réseau de vente.

Sur les trois premiers mois de l’exercice 2015-16 s’achevant le 30 juin, la marque de sacs et accessoires high-tech italienne, principalement axée sur le segment business et voyage, a dégagé un bénéfice net de 787 000 euros, avec une croissance de 8 % par rapport à la même période un an plus tôt, indique-t-elle dans un communiqué.

En ce qui concerne la rentabilité du groupe, le résultat brut d’exploitation (Ebitda) s’élève à 1,80 million d’euros, en légère baisse par rapport aux 1,81 million dégagés à la même période un an plus tôt (-1 %), tandis que le résultat opérationnel (Ebit) recule de 6,4 %, à 1,22 million d’euros.

Le management reste optimiste toutefois pour les mois à venir, « en dépit de l’actuel contexte d’augmentation des coûts de production due principalement à l’appréciation du dollar par rapport à l’euro », précise la société.

Le groupe a par ailleurs réalisé sur les trois premiers mois de son exercice un chiffre d’affaires de 13,36 millions d’euros, progressant de 1,3 % par rapport au 1er trimestre de l’exercice précédent. Sur le marché domestique, qui représente encore l’essentiel de son activité avec 74 % des ventes totales, Piquadro enregistre une croissance de 1,3 %.

Hors Europe, les ventes sur la période ont bondi de 17,8 % grâce à la croissance de certains marchés tel l’Iran, où Piquadro vient d’ouvrir une première boutique à Téhéran, le Mexique, la Chine et la Corée du Sud, et ce en dépit de la fermeture de sept boutiques en Asie suite à la réorganisation de la distribution dans cette région.

En revanche, les ventes s’inscrivent en recul en Europe (-4,6 %) à 2,37 millions d’euros, en raison notamment de la baisse des commandes en Russie et en Grèce, souligne l’entreprise.

L’endettement financier net s’élève quant à lui à 8,79 millions d’euros au 30 juin contre 12 millions d’euros un an plus tôt.