Plagiat : Isabel Marant n'a pas détourné des motifs traditionnels mexicains

Auteur :

Francelia Rodriguez Ceballos

Publié le
9 déc. 2015

Un tribunal parisien a jugé que la créatrice Isabel Marant ne s'est pas rendue coupable de plagiat, une accusation présentée par la communauté mexicaine des Tlahuitoltepec. C'est le tout dernier épisode d'un litige qui inclut en outre la griffe française Antik Batik.

La créatrice de mode a subi le feu des critiques plus tôt cette année, la communauté indigène estimant qu'elle avait copié des motifs traditionnels dans le cadre de sa collection Etoile du printemps-été 2015.

« Le tribunal n'a pas seulement soutenu que le design vient du village concerné, mais aussi qu'Antik Batik ne peut prétendre à aucun droit de propriété sur celui-ci », a précisé Jean-Marc Felzenszwabe, l'avocat d'Isabel Marant.

Selon les représentants d'Isabel Marant, Antik Batik avait revendiqué des droits sur la blouse dessinée par Isabel Marant en février dernier, initiant ainsi une procédure légale pour son propre compte.

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Plus tôt cette année, Isabel Marant avait déclaré que les motifs en question avaient bien été inspirés des blouses mexicaines traditionnelles et qu'elle « ne prétendait pas être l'auteur de la tunique et des motifs correspondants ».

Par ailleurs, l'avocat de cette dernière a indiqué que la créatrice française prévoyait de rencontrer l'ambassadeur du Mexique en France afin de discuter d'une possible collaboration avec les villageois de l'Etat d'Oaxaca.