Les salons Première Vision et Expofil ont réuni quelques 39 200 visiteurs, en retrait de 11 % par rapport à septembre 2008. Retour en images sur cette session de rentrée.

Le salon Première Vision de septembre 2009 Vidéo : Sarah Ahssen et Matthieu Guinebault/FashionMag.com

Marquant une très légère hausse du visitorat par rapport à février dernier, cette session voit son taux de visiteurs étrangers atteindre tout de même les 70 %. Si l’Europe est en retrait, à l’exception des pays de l’Est, l’Asie et les Amériques ont renforcé leur présence. L’Asie a ainsi compté 4 000 visites, auxquelles s’ajoutent les 3 000 cumulées par l'Amérique du Nord et du Sud. La Chine et le Brésil illustrent particulièrement cette progression. L’empire du milieu était ainsi représenté par 1 376 visiteurs (+20 %), tandis que le Brésil comptait 412 acheteurs (+1 %).

Cette cession a été l’occasion pour Première Vision de remettre ses premiers PV Awards. Décernés par un jury de neuf professionnels internationaux emmenée par Véronique Nichanian (Hermès Paris), ceux-ci ont départagé les quelques 700 exposants y prétendants. Le Grand Jury prize 2009 est finalement allé au tisseur italien Ratti. Le Handle Prize a été remis au japonais Showa, tandis que son compatriote Iwanaka recevait l’Innovation Prize. Et l’Imagination Prize a été décerné au Suisse Jakob Schlaepfer.

Avec toujours pour volonté d’être la vitrine de la créativité textile, le « premier salon mondial des tissus d’habillement » a séduit bon nombre de visiteurs par son ampleur et son effervescence. La complémentarité de Première Vision et Expofil avec ses voisins de Première Vision Pluriel (Indigo, Cuir à Paris, Modamont et Zoom by Fatex) a une fois de plus été louée. Quant à l’offre, elle a agréablement surpris la plupart des visiteurs interrogés, beaucoup redoutant de voir la crise « ternir » l’audace des entreprises dans les choix des coloris et des matériaux.

Côté exposants, on se dit satisfait de Première Vision / Expofil. Quelques marques déplorent cependant que les stands, très bien adaptés aux présentations d’échantillons textile, soient moins propices aux pièces d’habillement.
Au final, les échanges obtenus furent bons, les acheteurs ayant été visiblement moins frileux sur cette session que sur les deux dernières. « Ce salon pourrait marquer le début de l’après-crise », conclue ainsi un exposant britannique.