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5 févr. 2020
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Pronuptia : le tribunal rejette les offres et scelle la liquidation

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5 févr. 2020

Pronuptia aura finalement été emporté par sa dette. Après un redressement judiciaire prononcé en 2012, le leader français du mariage suivait son plan de continuation. Mais une sombre année 2019, marquée par une chute de 10 % du chiffre d'affaires, l'a fait sortir des rails. Le tribunal avait donc ordonné la recherche de repreneurs en septembre dernier, permettant la poursuite d'activité jusqu'en ce début février. Mais le verdict est tombé le 4 février : aucune des deux offres présentées n'aura obtenu l'aval du tribunal, qui prononce donc la cessation de l'activité comme le rapporte la presse locale.


Pronuptia


Peu de détails ont filtré sur les offres proposées, mais l'une d'entre elles était menée par le PDG de la société, Philippe Macé. Il n'aura donc pas obtenu la décision attendue, et ce sont 234 salariés qui voient leur entreprise liquidée.

Des effectifs répartis entre le siège de Pronuptia à Louverné en Mayenne, et le réseau de magasins sous les enseignes Pronuptia et Point Mariages, soit au total une cinquantaine de succursales. Environ 25 franchisés et affiliés étaient également rattachés au groupe Pronuptia.

C'est un coup de massue pour le groupe qui croyait en sa capacité à rebondir, fort de sa position leader du marché du mariage en France et de la popularité de sa marque dans l'Hexagone. Fondée en 1958 par Marie et Henri Micmacher, la société revendiquait un chiffre d'affaires d'une vingtaine de millions d'euros.

Compte tenu de sa notoriété, une fois la liquidation opérée, les actifs de Pronuptia - à savoir les marques Pronuptia, Mademoiselle Amour ou encore Point Mariage, mais aussi les archives et les stocks - pourraient faire l'objet d'offre "sèches" dans les mois à venir.
 

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