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27 juil. 2022
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Puma passe la barre des 2 milliards d'euros de ventes sur le trimestre dernier

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27 juil. 2022

Une croissance des ventes de plus de 18%, une hausse du résultat opérationnel de 34% et un bénéfice net qui bondit de 73%: sur son deuxième trimestre, Puma confirme son dynamisme. L'équipementier sportif allemand passe même le cap des 2 milliards d'euros de ventes sur la période. Son résultat opérationnel se fixe à 146 millions et son bénéfice net à 84 millions d'euros.


Tenue Puma pour l'Olympique de Marseille 2022-23 - Puma


“Nous avons le sentiment que les investissements dans la R&D, l’innovation et le développement de produits, qui ont accru au cours des dernières années, commencent à porter leurs fruits”, a déclaré le directeur général Bjorn Gulden dans un communiqué.

Sur la période d'avril à juin, la marque au félin bondissant a vu ses ventes progresser dans toutes ses catégories de produits, mettant en avant ses progrès dans le running, le sportstyle ou le basketball avec le lancement du modèle MB.01 Galaxy avec le joueur LaMelo Ball mais aussi avec le lancement du modèle pour femme signée de la joueuse Breanna Stewart.

Ses ventes de chaussures dépassent le milliard d'euros, en hausse de près de 20% après application des taux de change; l'habillement progresse au même rythme à 666 millions d'euros. Le rythme est un peu moins fort sur l'accessoire, avec une hausse de 11% à 329 millions d'euros.

Puma continue de s'appuyer sur ses revendeurs pour assurer son développement avec une hausse de près de 23% du chiffre d'affaires de la vente en gros à 1,56 milliard d'euros. Son activité de vente directe progresse, elle, de 439 millions d'euros.

La zone Amériques est celle où la marque allemande a rencontré la plus belle vivacité au cours du dernier trimestre avec une hausse de près de 26% à 941 millions d'euros et s'affirme comme son premier marché. L'Europe, Moyen-Orient, Afrique est aussi en progression de 21,5% à 706 millions. La zone Asie-Pacifique reste en revanche sous pression, avec un repli de près de 2% des ventes à 355 millions d'euros.

"Alors que la pandémie de Covid-19 s'est atténuée en Europe et sur le continent américain au cours du premier semestre de l'année et que nous n'avons pas constaté de nouvelles fermetures de magasins à grande échelle, la situation dans certaines parties de l'Asie, notamment en Chine, est restée difficile pour notre réseau de magasins et notre chaîne d'approvisionnement, explique la société dans son communiqué. Nos équipes ont fait un travail exceptionnel pour s'assurer que les perturbations de la chaîne d'approvisionnement étaient réduites au minimum".

Une rentabilité écornée par la hausse des coûts d'approvisionnement



Ces derniers mois, le groupe allemand a en effet vu les problématiques de production et de logistique en Asie compliquer ses livraisons. Non sans impact sur sa rentabilité.

"Notre marge brute est actuellement sous pression et a diminué de 100 points de base à 46,5%, principalement en raison d'un mix géographique et de canaux défavorable ainsi que de la hausse des taux de fret, détaille Bjorn Gulden. Malgré l'augmentation des coûts, nous continuerons à nous concentrer sur le maintien de nos prix compétitifs et donnerons la priorité à la croissance des ventes et aux gains de parts de marché plutôt qu'à la rentabilité à court terme".

Fort des bons résultats de son premier semestre, le groupe allemand a décidé de revoir à la hausse ses prévisions annuelles. Il table à présent sur une progression de 15% de ses ventes après application des effets de change, contre 10% précédemment, tout en visant un résultat opérationnel entre 600 et 700 millions d'euros.

Il prévient toutefois que de nombreux facteurs d'incertitudes altèrent sa visibilité. "Bien que le premier semestre de l'année ait été solide, nous continuons à faire face à des incertitudes et des défis géopolitiques et macroéconomiques croissants, prévient le dirigeant de la marque. Les restrictions actuelles liées au Covid19, en particulier sur les marchés asiatiques, la crise en Ukraine et la persistance d'une forte inflation ont un impact négatif sur la confiance et la demande des consommateurs. En outre, les contraintes permanentes de la chaîne d'approvisionnement et les augmentations de prix de l'approvisionnement et du fret limitent la disponibilité des produits et exercent une pression sur les marges."

Ainsi, la rentabilité du groupe devrait être de nouveau affectée sur la deuxième partie de l'année.



 

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