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6 nov. 2015
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Puma tente de faire face à la cherté du dollar

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AFP
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6 nov. 2015

L'équipementier sportif Puma a encore souffert au troisième trimestre de la cherté du dollar par rapport à l'euro, mais moins que les mois précédents, et ses ventes ont progressé, tirées par les Etats-Unis, selon son bilan financier publié vendredi.

Ein Puma-Store


Puma, comme le reste de l'industrie textile, fabrique la majorité de ses produits en Asie, avec des contrats conclus en dollars. Mais il réalise une large partie de ses ventes dans des pays dont la monnaie a largement reculé par rapport au billet vert, ce qui mange les marges du groupe.

« Les tendances volatiles des devises sur certains marchés et la faiblesse de l'euro, en particulier par rapport au dollar, ont continué de peser sur la marge brute, les dépenses opérationnelles et le bénéfice net », a souligné le directeur général de Puma, Björn Gulden, dans un communiqué.

Comme c'est le cas depuis le début de l'année, la marque au cougar, propriété du groupe français Kering, tente de compenser partiellement les effets négatifs du dollar fort par des « contre-mesures », telles que des augmentations de prix quand c'est possible ou en développant sa production locale.

L'effet de ces efforts était tout de même perceptible, avec une chute des bénéfices moins marquée qu'au premier semestre: le bénéfice net trimestriel a limité son repli, reculant de 31 %, à 20 millions d'euros, et le bénéfice opérationnel (Ebit) a baissé de 11 %, à 41,1 millions.

Les ventes ont elles augmenté de 8,4 %, à 914 millions d'euros (+3,1 % sans tenir compte des effets de taux de change), pour beaucoup soutenues par les ventes en Amérique alors que celles en Europe ont légèrement diminué.

« Les retours positifs de nos détaillants, l'amélioration des ventes et notre solide carnet de commandes nous permettent toutefois de valider nos objectifs pour le quatrième trimestre et de confirmer nos prévisions pour l'ensemble de l'exercice 2015 », a expliqué Björn Gulden.

L'équipementier, qui vient de lancer un premier modèle de chaussures dont la chanteuse à succès Rihanna fait la promotion, continue donc de tabler sur une progression d'autour de 5 % de son chiffre d'affaires annuel (hors effets de change), et d'un résultat opérationnel Ebit atteignant entre 80 et 100 millions d'euros.

A la Bourse de Francfort, l'action Puma était recherchée, au vu de la progression de 4,38 % à 215,60 euros du titre à 9h24 GMT.

Certainement pas étrangère à ce dynamisme en Bourse, l'agence Bloomberg, citant des sources proches de l'entreprise, a relancé jeudi soir les rumeurs sur une possible vente de Puma par Kering. Une porte-parole de Kering n'a pas souhaité faire de commentaires, tandis que le patron de Puma a affirmé n'avoir aucune indication sur un tel projet.

Le frère ennemi de Puma, Adidas, avait été salué jeudi pour la publication d'un bilan solide pour le troisième solide, lui permettant de relever ses objectifs financiers pour 2015.

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