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23 août 2007
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Quand Chloé accuse Topshop de le copier

Publié le
23 août 2007

Topshop aime s’associer aux grands noms de la mode. En mai dernier la très demandée Kate Moss a même signé une collection printemps-été pour l’enseigne de prêt-à-porter britannique. Mais Topshop aurait-il un amour de la couture un peu trop démesuré ? C’est en tout cas ce que semble penser la griffe Chloé.


Robe salopette See by Chloé (gauche), robe salopette Topshop (droite)

En effet, la maison de couture française accuse la chaîne anglaise d’avoir copié l’un de ses modèles, la dungaree : une mini robe salopette couleur jaune sable de la collection See by Chloé vendue 272 euros.

La sanction est sans appel puisqu’à la fin du mois de juillet dernier Topshop a été contraint de détruire plus de cent robes vendues 35 livres (50 euros) et d’en retirer deux mille de ses stocks. La marque a même dû verser une somme compensatoire légale de 12 000 livres (17 000 euros) à Chloé.

Mais si Topshop, qui compte aujourd’hui plus de 309 boutiques au Royaume-Uni et qui connaît une belle ascension à l’international notamment aux Etats-Unis, s’est docilement pliée à l’amende, il ne reconnaît pas pour autant le méfait. D’ailleurs, la griffe fondée en 1964 reste discrète et se refuse à tout commentaire. Seul Sir Philip, le dirigeant du groupe Sir Philip Green’s Arcadia auquel appartient l’enseigne, a confié au quotidien le Times : « Nous avons payé 12 000 livres sans toutefois admettre s’il s’agit ou non d’une copie », avant d’ajouter « il est plus aisé pour nous de payer et de continuer à vivres nos vies ».

Pour les curieux, l’objet du litige pouvait être aperçu sur le site Internet de Topshop mais toutes les tailles étaient précédées de la mention « indisponible ». A noter que 774 robes avaient été vendues. Les heureuses acquéreuses ont à présent en leur possession un modèle collector !

Une mésaventure qui n’empêchera pas l’enseigne anglaise d’ouvrir en 2008 deux boutiques russes, l’une à Moscou et l’autre à Saint-Pétersbourg.

De son côté la maison de couture française fondée en 1952 s’est lancée dans une véritable croisade contre la copie. En effet, Chloé, filiale du groupe Richemont, a déjà obligé la chaîne de prêt-à-porter Kookai à arrêter la commercialisation d’un modèle de maroquinerie qu’elle considère comme une réplique et a réitéré avec le site Internet Bananasoup qui vendait une copie d’un de ses sacs vedettes, le Paddigton.

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