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27 avr. 2017
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Rouje : décollage réussi pour la griffe de Jeanne Damas

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27 avr. 2017

Au royaume des « Instabrands », Rouje s’est vite fait une place. Un an seulement après son lancement, la griffe de mode féminine née de l’imagination de Jeanne Damas vient de livrer une troisième collection pour le printemps-été 2017, déjà en grande partie en rupture de stock.
 

Collection printemps-été 2017 - Rouje


Celle qui s’est fait connaître comme mannequin et influenceuse, muse de Jacquemus ou Yasmine Eslami, égérie de Comptoir des Cotonniers ou Nathalie Dumeix, a été agréablement surprise par l’accueil reçu par sa marque. « C’est même mieux que ce que j’espérais… On se disait qu’il y avait quelque chose à faire compte tenu de l’engouement des gens pour mon univers sur Instagram… Mais il y avait une inconnue, j’ignorais dans quelle mesure on arriverait à transformer des followers en clients réels ! » témoigne Jeanne Damas.
 
Avec en effet plus de 400 000 followers sur Instagram, la créatrice a pu donner une belle audience à Rouje dès son lancement. Mais ce n’est pas la seule raison de la rapidité avec laquelle la marque s’est fait une place, comme elle l’explique à FashionNetwork : « Je m’occupe naturellement de toute la partie création et image, mais j’ai un associé qui m’a apporté toute la connaissance et le réseau logistique et production, tout s’est très vite mis en place ». Un associé qui n’est autre que Jérôme Basselier, qui a déjà avant cela cofondé une autre marque féminine : Swildens.  

Un bouche-à-oreille très favorable et une ambiance globale cohérente qui plaît autant en France qu’à l’international, car s’appuyant sur le style des icônes parisiennes. La collection printemps-été 2017 est très inspirée de Jane Birkin, notamment, avec ses blouses et cache-cœur seventies imprimés, des robes légères, des espadrilles et des jeans bruts taille haute. Une collection au positionnement haut de gamme « raisonnable », avec des tops autour d’une centaine d’euros et des robes autour de 150, sans oublier les t-shirts estampillés Rouje dès 49 euros.

Maillot de la capsule été 2017 avec Yasmine Eslami - Rouje

 
L’accessoire est déjà présent via quelques modèles de chaussures, mais le segment va être renforcé. Les sacs arriveront pour l’hiver, ainsi que plus de formes de souliers, mais avant cela, le maillot de bain sera à l’honneur avant l’été. Rouje lancera ainsi en mai une capsule de trois modèles en collaboration avec la créatrice Yasmine Eslami, par ailleurs directrice artistique beachwear d’Erès.
 
Car la marque entretient cet esprit de communauté, entre créatifs, autres influenceuses et même clientes, encouragées à partager leur adhésion à la marque via le hashtag #LesFillesEnRouje. Des relais qui intéressent naturellement les spécialistes du retail. La marque a ainsi été approchée par nombre de grands magasins ou concept stores pour des projets de pop-ups notamment, mais l’option n’est pas encore envisagée. « On veut vraiment rester seulement en ligne, c’est là que nous sommes en train de trouver nos clientes et puisque ça marche bien, pourquoi changer ? » tranche Jeanne Damas.

Ne pas aller trop vite, mais adapter tout de même sa stratégie. Si les collections resteront assez concentrées (une quarantaine de modèles environ), celles-ci pourraient être dévoilées à un rythme plus régulier, la créatrice ayant appris en un an que la demande de la clientèle appelle à un renouvellement plus rapide de l’offre pour tenir celle-ci en haleine. Après avoir rapidement suscité la curiosité, le défi de Rouje dans sa seconde année sera de fidéliser.

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