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20 sept. 2016
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Samuel Gassmann relance la cravate 9 plis

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20 sept. 2016

Rolls Royce de la cravate, le modèle 9 plis – soit une pièce de soie repliée neuf fois sur elle-même – faisait figure de référence pour les amateurs, mais son coût de fabrication (une 9 plis nécessite deux fois plus de tissus qu’une cravate normale, soit environ 1m40 de soie) comme son poids (plus de 70 grammes contre une cinquantaine pour une cravate normale) en limita rapidement la production.



Artisan spécialiste du bouton de manchettes fait main, Samuel Gassmann relance pour la rentrée le modèle 9 plis avec doublure reprenant les imprimés de la maison. Un modèle fabriqué en collaboration avec la Maison Boivin, une institution dans la réalisation de cravates fondée en 1920 et l’un des derniers fabricants de cravates traditionnelles.

Reprenant les mêmes catégories que sa ligne de boutons de manchettes – négligé, soir, nuit, sport, apparat -, Samuel Gassmann décline cinq modèles de cravate en soie bleue et à l’armure variant selon la catégorie.

Si le coût d’achat est huit fois plus important qu’une cravate normale – soit environ 390 euros -, l’ambition du créateur était avant tout d’« imaginer un objet de plaisir, du grand luxe discret où chaque client peut avoir ses initiales peintes à la main et ainsi transmettre à son fils ou son petit-fils un objet pérenne ».

Le créateur, qui présentait sa première ligne de cravates au dernier salon Pitti, devrait faire distribuer ses modèles au salon Pitti ainsi qu’au Bon Marché et sur son site Internet www.samuelgassmann.com.

En parallèle, une nouvelle collection de boutons de manchettes sort en septembre, sur le thème du jeu des 7 familles, une autre sur les lignes de métro parisiennes s’invite, elle, dans le cadre de l’exposition Paris du Bon Marché.

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