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7 avr. 2011
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Sandro-Maje-Claudie Pierlot à grandes enjambées

Publié le
7 avr. 2011

Claudie Pierlot, Sandro, Maje, SMCP
La première des boutiques Suite 341 rassemblant Sandro Maje et Claudie Pierlot à Angoulême.
En 2011, Sandro et Maje, les deux marques leaders et historiques du groupe SMCP, ne ralentissent pas la cadence: elles recenseront à la fin de l’année 35 ouvertures chacune. Elie Kouby, l’un des actionnaires et co-directeur général chargé du développement annonce des fronts multiples. Comme nous l’avions annoncé, les 2 marques partent cette année à l’assaut de New York avec plusieurs ouvertures pour chacune, y compris pour Sandro Homme, mais pas seulement. Première incursion en Asie: Sandro et Maje s’installeront à Hong Kong à la fin de l’année.

En Europe cette fois, ouvertures par grappes là encore. En Allemagne par exemple: avec une boutique pour chacune des deux marques à Berlin, Hambourg et Munich au deuxième semestre. Le SMCP renforce également ses positions en Grande-Bretagne, avec plusieurs ouvertures londoniennes dans le courant de l’année encore, mais aussi en Belgique et en Espagne.

A noter que ce dernier pays constitue une exception dans la stratégie de développement en propre de Maje et Sandro puisqu’une partie des vingt nouvelles implantations 2011 auront été conclues sous affiliation. En Italie, ce sont des corners en grands magasins qui verront le jour. La Scandinavie, pas encore investie, pourrait faire partie des objectifs 2012.

Le maillage du territoire français fait quant à lui l’objet de retouches. "Le but est d’améliorer qualitativement nos positions, avec de très beaux emplacements et des ouvertures symboliques", explique Elie Kouby. Illustration à Paris, avec les futures boutiques de la rue de Sèvres et de Palais Royal de Maje, et vraisemblablement au deuxième semestre Sandro dans le Triangle d’Or et Sandro Homme à Montmartre. En province, une belle ouverture à Lyon est annoncée pour Maje, avec un flagship de 150 m² rue Emile Zola.

"Les ouvertures des 2 marques sont souvent couplées car les villes à potentiel sont les mêmes pour 2 positionnements prix identiques, dixit Elie Kouby. Si elles sont bel et bien en concurrence, c’est dans le style qu’elles doivent se différencier. Quand Sandro relève d’un chic facile à porter, Maje se veut un peu plus avant-gardiste", estime-t-il.

Arrivée dans le groupe avec son histoire propre, Claudie Pierlot est naturellement un peu à part, mais pas en reste. Une vingtaine d’ouvertures auront lieu cette année: après les Abbesses, deux boutiques parisiennes sont annoncées à Saint Sulpice et rue des Francs-Bourgeois. A noter aussi parmi les ouvertures en province une adresse lilloise, rue de la Grande Chaussée, et à l’étranger, Madrid, Bruxelles et Londres sont au programme.

Enfin, le récent concept Suite 341 rassemblant les 3 marques du groupe agrandira son réseau déjà composé de 9 boutiques d’une quinzaine de nouveaux multimarques. A Paris, il y aura une ouverture en juillet rue des Rosiers, mais aussi dans des villes comme Le Mans, Saint Etienne, Valenciennes. Des profils de ville que le groupe n’a pas jugés adéquats pour plusieurs monomarques mais plutôt pour un multimarque. Question merchandising, Suite 341 gardera finalement trois univers indépendants.

Une politique de développement très offensive qui devrait permettre au groupe SMCP de dépasser rapidement, si ce n’est déjà fait, son poids d'environ 200 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Claudie Pierlot, Sandro, Maje, SMCP
La boutique Sandro rue de Montpensier à Paris. Photo: Pixel Formula.

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