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Sécurité: rencontre prochaine entre l'Union des bijoutiers-joaillers et la police

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19 sept. 2013

PARIS, 19 sept 2013 (AFP) - L'Union des bijoutiers et joaillers français (UFBJOP) doit se réunir "dans quelques semaines avec les forces de police à la demande de Manuel Valls", le ministre de l'Intérieur, "pour faire le point" sur la sécurité des commerces et des ateliers du secteur, a annoncé son président jeudi. La sécurité est pour le secteur de la bijouterie-joaillerie un sujet "quotidien", "au cœur des préoccupations", a déclaré Daniel Cambour, le président de l'Union française de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, des pierres et des perles, devant la presse, sans être plus précis sur la date d'une telle réunion.

Photo: AFP/Nicolas Asfouri.


Il s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse consacrée à la filière de production du secteur, réunie sous le chapeau UFBJOP, et alors que la polémique enfle autour de la mise en examen d'un bijoutier de Nice ayant abattu un braqueur.

La sécurité est "un vrai sujet, quotidien et assez complexe car il s'adresse à différents types d'opérateurs, ceux qui sont ouverts au grand public mais aussi les ateliers parisiens et les entreprises en zones rurales ou industrielles...", a relevé Bernadette Pinet-Cuoq, présidente déléguée de l'UFBJOP. Les détaillants, installés en rez-de-chaussée et ouverts au public, "sont beaucoup plus vulnérables que les ateliers de fabrication qui sont souvent en étage et restent le plus anonyme possible, sans faire de communication", a indiqué Daniel Cambour. Avec la montée du prix de l'or, beaucoup d'officines de rachat d'or ont communiqué sur les hausses des prix des métaux, ce qui par ricochet a exposé davantage les bijoutiers, estime-t-il.

Les grandes maisons joaillières de la Place Vendôme "intègrent ces sujets avec des directeurs de sécurité", selon Bernadette Pinet-Cuoq. Même "au Laboratoire de gemmologie, on fait deux formations par an" sur ce sujet, souligne-t-elle.

La problématique des ateliers qui taillent les pierres précieuses est toutefois un peu différente de celle des commerçants. Les ateliers, très peu connus du public, sont rarement la proie des braqueurs. Les accès sont plus compliqués qu'à une boutique de commerçants. "Pour les ateliers, la discrétion est la consigne. Ceux qui travaillent pour la Place Vendôme n'ont pas besoin" de le faire savoir, relève Daniel Cambour. "Quand il y a des vols dans des ateliers, c'est souvent la nuit. Et cela reste discret, ce n'est pas médiatisé".

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