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1 déc. 2021
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Skidress, marque française historique du skiwear, cherche à se faire un nom à l'étranger

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1 déc. 2021

La griffe de skiwear française, fondée en 1930 par Charles Muller et Charles Diebold, le second étant aussi le créateur de la station de ski Val d’Isère, relance le développement de son offre et de son réseau de distribution, après deux années marquées par la pandémie et la fermeture des stations de ski.


Skidress dispose aujourd'hui de 140 points de vente à travers le monde - Skidress


Originaire de Strasbourg, la griffe avait connu une forte ascension grâce aux Jeux olympiques de 1948, lors desquels le skieur alpin Henri Oreiller fut sacré champion olympique de descente, vêtu de Skidress. Après cet évènement, la marque est devenue très tendance et a connu l’apogée de son succès dans les années 70, avant de cesser son activité en 1980.

Ce n’est qu’en 2012 que Bruno Martinier, fondateur de la société 19cent48 et aujourd’hui dirigeant de la griffe, réveille la marque après trente ans d’inactivité. L'objectif: apporter de l’élégance aux vêtements de ski à l’aide de produits spécifiques à la pratique de ce sport, pouvant également se porter en ville grâce à un style alliant chic et technicité.

Il a ainsi construit une offre skiwear et sportswear, à porter en après-ski ou au quotidien, allant du prêt-à-porter pour hommes et femmes jusqu’aux accessoires, à des prix oscillant entre 25 euros pour un cache-cou et 299 euros pour un blouson. Le tout distribué dans 140 points de vente dans le monde, dont une quarantaine à l'étranger.

Et malgré deux années ternies par la pandémie et la fermeture des stations de ski, Skidress s'attelle au renforcement de son réseau de distribution en France et à l’international, avec l’aide de plusieurs agents commerciaux déployés en Espagne, Suisse, Japon, Corée mais également en Italie, pays au sein duquel la marque a ouvert une quinzaine de points de vente en un an.

Un projet de développement qu’elle insuffle également à son offre, en lançant notamment une première collaboration avec l’artiste lyonnais Nicolas Perrot, qui a signé un modèle exclusif de tee-shirt en octobre dernier, dans l’objectif d’amener une dimension pop art et street art aux collections de la marque. Un partenariat destiné à rajeunir l’image du label et à atteindre un nouveau public, qui ne sera pas le dernier selon Bruno Martinier, qui espère s’associer à d’autres grandes marques à long terme.

Toujours dans le cadre de l’expansion de son offre, la griffe, qui devrait atteindre une croissance de 12 à 15% à la fin de son exercice (la marque n'a pas souhaité communiquer son chiffre d'affaires, ndlr), prévoit également de dévoiler 40 nouveaux modèles et coloris l’année prochaine, lors du lancement de sa collection automne-hiver 2022/23.

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