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Soldes : affluence aux grands magasins parisiens grâce à d'importants rabais

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7 janv. 2009


Christine Lagarde, ministre de l'Economie, lors du lancement des "soldes nouvelle génération" à Paris - Photo : Jacques Demarthon/AFP
PARIS, 7 jan 2009 (AFP) - De nombreux clients affluaient mercredi matin dans les grands magasins parisiens, qui consentaient des rabais de 50 % en moyenne pour le démarrage des soldes d'hiver, contre 30 % les années précédentes, a constaté une journaliste de l'AFP.

Dès 07H30, une demi heure avant l'ouverture, malgré un froid glacial, plusieurs dizaines de personnes, des touristes pour la plupart, attendaient devant les grands magasins Galeries Lafayette et Printemps, boulevard Haussmann à Paris.

"Nous avons fait des repérages la veille pour des sacs et des chaussures Gucci. Il faut être présent dès les premières heures, sinon il n'y a plus les bonnes tailles", a expliqué Cinda, la trentaine.

Au Printemps comme aux Galeries Lafayette, les clients se sont surtout précipités vers les marques de luxe pour les accessoires et les chaussures (Gucci, Dior, Guess...) qui proposaient - 50 %, voire 60 % et 70 %, un phénomène inédit puisque les soldes dans ces magasins démarrent traditionnellement sur des ristournes moins élevées.

"Nous avons consenti plus de rabais que d'habitude car les gens cherchent les prix. Il y a beaucoup de touristes", a confirmé le directeur général des Galeries Lafayette, Paul Delaoutre.

Il a précisé que la saison commerciale de fin d'année s'était terminée en baisse de 2 % par rapport à l'année dernière, en raison de la crise économique mais aussi après des menaces d'attentat contre Le Printemps voisin mi-décembre.

Les sites internet évoquaient également un bon démarrage. Le site spécialisé de chaussures Sarenza, qui baisse aussi les prix jusqu'à 50 %, a affirmé avoir vendu 1 000 paires entre 08h00 et 08h30, soit trois fois plus que l'an dernier.

"Les soldes devraient bien marcher au vu des rabais importants consentis", a renchéri Christine Lagarde, ministre de l'Economie, lors d'une conférence de presse de lancement des "soldes nouvelle génération" dans un grand magasin parisien.

Une réforme, en vigueur depuis le 1er janvier, réduit les deux périodes nationales de soldes à cinq semaines respectivement, contre six auparavant et donne droit aux commerçants à deux semaines supplémentaires, à leur choix.

En outre, les deux périodes nationales de soldes commencent désormais à date fixe. Le nouveau texte permet aussi aux commerçants de liquider les stocks sans attendre les soldes, ce qui devrait entraîner une multiplication des promotions.

Les soldes d'hiver ont démarré mercredi matin dans toute la France et vont durer jusqu'au 10 février, à l'exception de trois des quatre départements lorrains qui ont débuté vendredi dernier.

Les soldes d'hiver sont la période la plus importante des enseignes de l'habillement en termes de chiffre d'affaires, puisque 13 % de leurs ventes sont enregistrées au cours de cette période, contre 11 % aux soldes d'été et 10 % à Noël, selon l'Institut français de la mode.

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