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Stanbridge: deux nouvelles boutiques et une offre segmentée

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5 oct. 2011

Pour ses vingt ans, Stanbridge s'offre deux nouvelles boutiques. Créée en 1991 par David Pinchenet avec une boutique à Saint-Germain, la marque de prêt-à-porter masculin a développé son réseau parisien et son offre.


Boutique Stanbridge, rue Vieille du Temple à Paris - Photo DR
"A l’époque j’ai débuté avec de la cravate fantaisie et des gilets, se souvient le gérant qui porte aussi la casquette de directeur des achats. J’ai rapidement enrichi l’offre avec un vestiaire de chemises et de costumes en passant de détaillant à petit fabricant. Cela a très bien fonctionné avec des ouvertures de magasins à Madeleine et un deuxième magasin Rive Gauche. Avant de lancer la société, j'étais passé par Façonnable et Crémieux: de bonnes écoles pour le néo-british et le classique jouant sur le détail".

Aujourd’hui, Stanbridge a bien grandi mais travaille toujours, avec une confection basée dans les pays de l’Est, ces petites touches d’originalité sur ses chemises et costumes. Une production relativement proche et un travail constant sur ses stocks permettent à la marque, qui réalisait l'an passé un chiffre d’affaires de plus de 6 millions d’euros, d’afficher une belle rentabilité.

Et pour affiner ce travail, Stanbridge a segmenté son offre. Au printemps, elle a lancé Stanbridge By, une ligne de pièces classiques à prix accessibles et constants toute l’année. "L’idée est née il y a deux ans lorsque nous avons repris la marque PWS, qui signifie "Price without surprise", explique le gérant. Alors que nos costumes premium débutent à 590 euros, le Stanbridge By est à 499. C’est un produit d’appel de qualité, que nous ne solderons pas, mais qui nous permet de toucher une nouvelle clientèle".

En parallèle, à l’autre extrême de son offre, Stanbridge a créé MyStanbridge. Convaincue par la tendance à la personnalisation, la marque parisienne propose à ses clients de constituer le produit de leur souhait avec divers matières et détails possibles. Le concept se décline pour les costumes et les chemises, mais aussi pour son offre chaussure avec des patinages personnalisés. Une option que Stanbridge présente ce jeudi à ses clients dans sa nouvelle boutique de 50 mètres carrés au 38 avenue de Wagram dans le VIIIe arrondissement parisien (transaction Façade).

"Le quartier correspond à notre clientèle cible CSP+ qui a entre 30 à 50 ans, précise David Pinchenet. Avec le magasin d’Opéra, plus petit avec ses 25 mètres carrés mais situé parmi de grands noms, nous avons un maillage intéressant sur Paris. Par contre, de manière générale, nous devrons passer à des surfaces plus importantes. Nous allons sûrement reconvertir l’ancien site de PWS dans la rue de Sévigné dans le IVe arrondissement, où nous avons déjà un outlet". Stanbridge, dont les dirigeants assurent seuls le développement, reste également attentif aux opportunités d’ouvertures sur les grandes villes en régions.

La marque réalise en effet 30% du million d’euros de chiffre d’affaires de son site internet en régions, notamment sur des villes comme Lille, Nantes et Bordeaux. Mais la priorité, après l’installation des deux nouvelles boutiques parisiennes, consistera en une ouverture à l’étranger: "En termes de visibilité, une boutique à Londres ou New York permettrait d’asseoir notre image", estime son fondateur.

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