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28 août 2014
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Un été plutôt maussade pour le tourisme français

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28 août 2014

La fin des grandes vacances approche et l'été aura été assez contrasté pour le tourisme en France, confronté aux caprices de la météo et aux réflexes attentistes et économes des clients.

"La saison touristique a été maussade cet été, comme le temps et l'humeur des Français. Mais l'avant-saison, grâce aux touristes français, et le cœur de saison, grâce aux étrangers, devraient permettre de sauver l'ensemble", estime Didier Arino, le directeur du cabinet Protourisme.


Le tourisme français a pâti cet été d'une météo capricieuse


Le début de saison en mai-juin avait bien démarré mais la situation s'est ensuite gâtée pour certains : 62 % des 980 opérateurs interrogés par Protourisme évoquent une baisse de chiffre d'affaires en juillet-août.

Parmi les régions gagnantes figurent la Bretagne et la Normandie, où le soleil a été au rendez-vous et a fait le bonheur des campings. Sans briller, Paris et sa région s'en sortent correctement. Mais les résultats déçoivent sur la Côte d'Azur (un été "morose", selon la région PACA), dans le Languedoc, en Aquitaine et en Rhône-Alpes.

"Juillet a été très difficile tant pour la restauration que l'hôtellerie. Août est heureusement meilleur, mais c'est une petite saison", résume Hervé Becam, vice-président du syndicat hôtelier Umih.

Le cabinet Protourisme chiffre à 800 millions d'euros sur l'été le manque à gagner en France lié à la météo.

Outre la pluie et le froid, le pouvoir d'achat est en cause.

"Couramment, des clients demandent deux cuillères pour un dessert. On voit même des adultes demander un menu enfant...", note Hervé Becam.

Du côté des opérateurs, selon Protourisme les gagnants sont "ceux qui avaient anticipé un marché atone et tout mis en œuvre pour décrocher tôt des réservations de la clientèle". "Ils ont ainsi échappé à l'effet météo négatif".

Le Club Med affiche malgré la météo plus de 80% de taux de remplissage cet été dans ses villages de montagne, indique le directeur général France, Sylvain Rabuel.

"Globalement, les 'gros' et les réseaux s'en sortent mieux que les 'petits' et les indépendants. C'est la prime à la technologie et à la visibilité sur internet", commente Didier Arino.

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