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24 févr. 2012
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Zoom by Fatex: "On n'a pas à rougir" pour Eurovêt

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24 févr. 2012

Le salon de la confection de mode revient sur une édition de février très active, en dépit d’un prévisible recul de la fréquentation. L’occasion pour sa commissaire générale, Agnès Etame-Yescot, d’annoncer les prochaines évolutions du rendez-vous.




L’édition de ce début d’année s’est terminée sur un recul de 10% du visitorat par rapport à la session de février 2011. Il faut dire que cette dernière avait connu une fréquentation exceptionnelle. "Toutes les commandes arrivaient car le marché sortait alors d’une période de doute, et nous avions organisé plusieurs événements qui avaient attiré des curieux", se souvient Agnès Etame-Yescot, pour qui la dernière édition n’en est pas moins une réussite. "On n'a pas à rougir. Le recul ne s’est pas du tout fait sentir dans le business".

L’organisateur, Eurovêt note l’activité toujours forte qui anime le bassin méditeranéen. "Beaucoup d’entreprises ont su tirer leur épingle du jeu face aux relocalisations vers l’Europe", explique Agnès Etame-Yescot, qui souligne le besoin de sécurisation des entreprises face à l’évolution de la production asiatique. Choix qui ne se limite pas aux acheteurs européens: les acheteurs venus des Etats-Unis étaient 3% plus nombreux cette session, le pays dopant actuellement ses importations depuis le Maroc.

Les professionnels marocains doivent toutefois faire face à une concurrence croissante venue de Roumanie. "Jusque-là, la Roumanie s’axait sur le haut de gamme", explique la commissaire générale du salon. "Or, ils ont dernièrement baissé leurs prix. Si bien que, par exemple sur les pièces à manches, ils sont aujourd’hui presque au niveau du Maroc, à qui la Roumanie commence à prendre des marchés".

Un voisin de la Roumanie faisait d’ailleurs son entrée sur Zoom by Fatex cette année: la Moldavie. Elle devrait être rejointe en septembre par la Bulgarie, l’Ukraine et la Serbie, trois marchés pour l’heure absents du salon. "C’est là notre rôle: trouver de nouvelles ressources pour nos visiteurs", selon Agnès Etame-Yescot.

Autre nouveauté en septembre: un important pavillon turc de 200 m² où seront réunies une quinzaine de sociétés. "Le pays se tourne vers la co-traitance et la sous-traitance, qu’il avait un peu laissées tomber", explique la commissaire générale. Ajouté aux avantages douaniers dont profite le pays, l’offre devrait facilement trouver preneur.

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