Leon & Harper ouvre un premier shop-in-shop aux Galeries Lafayette Haussmann

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
22 janv. 2014

En plein virage de l'internationalisation, Leon & Harper va se doter d'une nouvelle arme de visibilité. La jeune marque féminine lancée en 2009 par les frères Philippe et Benoit Corbin va ainsi ouvrir son premier shop-in-shop en grand magasin pour le printemps-été 2014. Leon & Harper disposera ainsi de 40 mètres carrés au sein des Galeries Lafayette Haussmann dès mi-février.

Une surface au niveau des marques contemporaines qui lui permettra d'exprimer son concept-boutique testé depuis le printemps 2013 dans sa première adresse en propre, boulevard Beaumarchais à Paris.

"Cette première expérience en grand magasin va être très importante pour nous, à la fois pour tester le format shop-in-shop mais aussi pour la reconnaissance et l'image de la marque", se félicite Philippe Corbin. Car la marque accélère désormais à l'international, en multimarques, et pourquoi pas en grands magasins ensuite.

En 2013, où Leon & Harper a réalisé 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, l'export comptait pour 40 %, soit une croissance de 70 % pour ce segment. Pour 2014, l'objectif est de faire passer cette part à 60 %.

Pour le dirigeant, il ne s'agit pas de délaisser le wholesale et ses 190 clients français et 150 étrangers, mais d'utiliser le retail pour affiner le style de la marque. "La première boutique a permis de comprendre nos forces et nos faiblesses. Nos constats nous ont notamment permis de lancer une ligne d'accessoires pour le printemps-été 2014, mais aussi de compléter la garde-robe pour mieux répondre aux clientes", explique Philippe Corbin.

Pour mieux répondre à la demande, Leon & Harper passe de deux à quatre collections par an à partir de l'automne-hiver 2014. "La collection automne sera complétée par une plus petite collection hiver livrable en octobre et novembre", détaille-t-il.

"Quand on a son propre canal de distribution, on se rend encore plus compte de l'importance de proposer le bon produit au bon moment, et à quel point la saisonnalité est en décalage actuellement, explique-t-il. Donc c'est à nous de proposer de nouveaux rythmes aux détaillants pour qu'ils puissent eux aussi être au plus près des besoins de la clientèle", conclut-il.