
Chenu Alexis
24 avr. 2017
Weyz, label streetwear en devenir

Chenu Alexis
24 avr. 2017
En décembre 2016, le jury Who’s Next, en partenariat avec Citadium, se réunissait pour sélectionner les talents de demain. Invités à présenter leurs collections dans l’espace Urban du Who’s Next en janvier dernier, les 11 labels, dont Weyz, se révélaient alors aux professionnels avant de voir s'offrir une première vitrine grand public via un pop-up store de 15 jours chez Citadium à Paris.

Lancée en 2015 par deux amis, l’un, Rémi Trouillet, imprimeur sur textile et spécialiste des broderies via l’Atelier familial Recto-Verso (qui collabore notamment pour les marques Maison Kitsuné et Armor Lux), l’autre, Louis Battistelli, styliste et directeur artistique du label streetwear, Weyz se développe dans un premier temps sur les casquettes de baseball, frappées du logo Weyz, surnom d’un des deux associés.
Les modèles s’arrachant comme des petits pains via leur site marchand, le duo décline alors le prêt-à-porter – hoodies, tee-shirts, sweats, vestes et bombers –, se positionnant en marque accessible avec des produits vendus entre 20 et 95 euros.
Fabriquée à Paris via l’Atelier Recto-Verso, la marque connaît depuis quelques mois un excellent démarrage via son e-shop et les ventes réalisées chez Citadium. « Un tremplin, explique Louis Battistelli, qui nous a permis de contacter un premier revendeur au Japon et d’accélérer nos ventes, déjà bien soutenues grâce à notre e-shop et à une communauté de 28 000 followers sur Instagram très réactive. »
Des réseaux sociaux qui constituent aujourd’hui l’un des points stratégiques de communication de la marque et notamment à l’origine d’une première collaboration avec le YouTubeur Prime, dont la ligne de 200 pulls s’est écoulée récemment en quelques heures.
Réputés notamment pour leur best-seller, une veste réflective vendue en 600 exemplaires en moins de trois mois, les deux fondateurs du label affichent comme objectif pour la fin de l’année un chiffre d’affaires entre 300 et 500 000 euros, et espèrent d’ici à deux ans ouvrir leur première boutique parisienne.
Visant en parallèle un développement sur le Web – via leur e-shop ainsi que l’espace boutique du site Ofive (chaîne de télévision misant sur le divertissement et les publics urbains) -, les fondateurs devraient également s’intéresser au marché international dans les semaines à venir, et notamment au Japon, à la Chine, au Moyen-Orient ainsi qu’aux Etats-Unis.
Privilégiant les productions de pièces en édition limitée et misant sur sa collection de basiques permanents, le label devrait voir ses collections s’étoffer dès l’année prochaine avec l’arrivée d’une ligne de solaires, les deux associés rêvant d’un destin à la Off White ou Supreme.
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